Pendant le weekend

2194 Mercredi 28 Décembre 2022

 

 

 

il ne nous reste plus beaucoup de temps – à peine quatre jours et c’en sera fini (oui, mais de quoi ?) (quelque chose d’imposé, Grégoire ou cet acabit-là) le froid de l’hiver – et ces faits révoltants comme ce centre d’hébergement de la porte de la Villette réservé à une certaine catégorie de réfugiés – ce monde-là – « dans un moment tu seras comme la pluie » dit la chanson – ça ne fait rien, on s’habitue tu sais (le soir ils sont arrivés, ils étaient déjà venus, ils avaient leurs sourires) (hier, la table qui avait appartenu à sa mère, Betty je crois qu’elle se nomme, devait changer d’affectation – on est allés voir l’état du grenier (mon cœur est toujours brisé) et retrouvé ceci – on l’a rapporté

cette image de moi dans un Crystal Palace, offerte après l’exposition du bar Floréal j’ai l’impression (signée Denis Pasquier, datée 2004) – la nettoyer de la suie) – marcher encore dans le soleil

aussi sûrement moi revenant du marché

 

en dvd Une jeune fille qui va bien (Sandrine Kiberlain, 2021) (un premier film vers 50 ans, d’une actrice au scénario en airain – trop bien) la jeune fille (Rebecca Marder) formidable, et tous les seconds rôles tellement parfaits (l’amour des acteurs) mention spéciale à Françoise Widhoff (elle joue la grand-mère) et André Marcon – et un cinéma comme on l’aime (le travelling quand  les deux amoureux font du vélo est une vraie merveille (voir en maison[s]témoin) on pense à celui, magnifique (aussi) de Sauve qui peut (la vie) (JLG, 1980) Nathalie Baye, oui) (ici image Guillaume Schiffman) et le suprême « on n’a pas la peste, non »(formidable aussi de liberté, l’anachronisme de la musique)

 

 

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2 Comments

    et voir les faces tendres (même tristes) de la vie

  • @brigitte celerier : cette période m’est difficile à négocier, souvent – merci de passer