Pendant le weekend

Sur les pas

 

 

 

 

ça va finir par avoir un aspect un peu non pas obligatoire ou nécessaire, mais répétitif – il fait aussi nourrir la bête (on pourrait l’intituler l’employé aux images) (ou aux illustrations) (il y a « illustre » dans cette fonction) – c’est aussi une déclinaison (mais ça peut aussi sembler un déclin) –  on pose un disque sur le lecteur, et la chanson joue – c’est aussi un jeu (il s’agit de notre Babylone, en ses rives) (aussi bien devient-elle la vôtre tout autant) – il y a aussi de la fatigue – n’importe, continuons si tu veux bien – ici, de ce côté-ci du fleuve, il y avait ce truc qu’on appelait par son petit nom (le cent cinquante) (où habitiez-vous, mes ami.es, au huitième peut-être, en quelle cage ? je ne sais j’ai oublié) il n’avait pas alors cette apparence

sur le haut l’immeuble ne disposait pas de cette espèce de vague – ça a été posé dans le début des années deux mille – de cette ère, oui – ici c’est en 2012 – ça n’est pas non plus d’une splendide apparence (on a fait mieux depuis, tu vas voir) – en voici une autre quelques années après (2016)

(j’aime bien la capture du type, et son nino, en bas gauche cadre et sa djellabah) (j’ai cherché à voir s’il y aurait quelqu’un à sa fenêtre – mais non, on voit bien peut-être des draps, des tapis

puis il y a de ça deux ans, on a commencé à changer ça, pour le rendre plus attractif je suppose) – et ça adonné  ceci,qui est tout de même impressionnant (le point de vue y est pour pas mal je reconnais) (oui, beaucoup oui)

hein – ça vous a un air de capitale (végétale ?) attachée à quelque chose du jardin, de l’herbe, du vert – enfin l’idéologie du moment (comme dirait une certaine ordure : c’est une mode) – rive gauche, suivant (donc) les pas de l’amie Employée aux écritures, on se permet (à nouveau, certes) d’illustrer ici son propos par quelques vues (plus ou moins historiques, comme de juste) de ce centre Jean Sarrailh (attribué au Crous, centre régional des œuvres universitaires et sociales)  (mais contemporaine, cette histoire-là) (crous qu’on fréquentait durant nos études (certain.es y vécurent des jours et des nuits assez intranquilles) : ici en avril 2008

de même il m’est venu à l’idée de regarder si quelqu’un.e se penchait,mais non, rien (novembre 2011) (mon ami aujourd’hui sanaryotte vécut dans l’immeuble juste attenant, une chambre de bonne 7° sans ascenseur)

j’avoue que ça ressemble au cent-cinquante (en juillet 12)

sur l’image précédente, un raccord dans le lampadaire il semble (en vrai non) – mais personne aux fenêtres quand même elles seraient ouvertes (en septembre 14)

c’est assez répétitif en effet (en mai 15)

on a beau scruter (le vélo au pantalon rouge passe) rien – personne – (août 17) (si quelqu’une)

fait beau, on marche seule – (mai 18)

ce serait une prise de vue du dimanche que ça ne m’étonnerait que peu – les grilles sont celle du réseau express régionale en sa ligne bé (celle des Passagers du Roissy Express (du Maspero et de cette photographe qui lui était attachée – Anaïk Frantz – formidable) (quelle merveille que ce livre – et Masp est un de mes héros favoris) – ensuite à nouveau un biclou mais à la veste rouge cette fois (mai 19)

je les ai toutes posées pour faire dans une certaine exhaustivité proposée par le robot (mais ça me paraît à présent convenu) (juin 20, après le premier confinement donc)

ici avril 21

toujours rien, tu remarqueras – puis voici juin 22

toujours rien donc, hors peut-être là où on va découvrir les travaux, sans doute, une pancarte une explication, quelque chose qui fera comprendre la grue tout de même bleue, là – tout de même

ah oui quand même – ça s’installe – l’affiche

c’est la même époque – (remarque le petit carré jaune quand même à la façade) (ça débute donc) mais j’ai repéré cette sculpture qui est due à William Chattaway qui n’est autre que celle de celui qui donne à l’allée son nom, soit Georges Bernanos – on découvrira un peu avant

voilà – ça c’est Paris –

et on aboutit à (novembre 22) ceci

dont on devine, au fond, l’emplacement des essais

Avec mes compliments.

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6 Comments

    n’avais pas reconnu la façade (faut dire que pas mal en son genre à l’époque..) sur le billet de l’employée aux écritures, là si (me reviennent des années) et faut dire qu’il faudrait beaucoup faire pour tenter de la modifier, l’autorité des lignes s’imposera toujours

  • Merci pour l’élargissement du point de vue, en largeur et en profondeur temporelle ! Tout a commencé par un petit pan de mur jaune : il faudrait en parler à Marcel P.

  • Quoi qu’il en Crous…

    Je n’ai jamais mis les pieds dans cette barre puisque j’ai fait « mes Universités » (c’était pas Nanterre, c’était pas Censier) ailleurs.

    Google, on se demande parfois à quoi ça sert (le proprio du bâtiment pourrait demander à supprimer les photos, il paraît qu’on a le droit)… 🙂

  • @Dominique Hasselmann : la référence à Philippe Clay m’est apparue, mais elle connote(pour moi évidemment) quelque chose de réactionnaire -mais c’est vrai pourquoi et pour qui (sinon l’enquêteur) tant d’images de ville ?-merci à toi

  • @L’employée aux écritures :on n’y manquera pas – dès qu’on le verra – à Combray ou Balbec…. Merci à vous Employée

  • @brigitte celerier : je pense que les deux bâtiments datent de la même époque/mode d’architecture etc…Merci à vous