Pendant le weekend

2240 Samedi 11 Février 2023

 

 

On va peut-être aller battre le pavé (tant qu’il est chaud) (mais il y faudra courage et ténacité) – trouvé ceci légendé

Gerhard Richter (91 ans ce jour) (ou hier) – Chinon (CR 645), 1987 – Huile sur toile, 200 x 320 cm – Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne

 

Voilà qui commence bien (la journée aussi : Claude Beylie qui parlait de Roberto Rossellini dans le poste) – perdue pliée en 4 (salade – tomates – oignons hein pourtant)

autres écritures (sur la façade d’un lycée sur l’avenue pantine)

et puis les ciels d’Île de France (probablement)

découverte, espoir – qu’elle vous soit belle

 

 

au cinéma Le retour des hirondelles (Li Ruijin, 2022) (histoire d’amour magnifique – dans un monde social de terreur – je ne suis pas certain que le notre, frappé, au coin de l’avidité et de l’hypocrisie, soit plus vivable que celui-là mais enfin…)

 

Et puis cette nouvelle de la libération (peut-être partielle,on ne sait) de Fariba Adelkhah

 

Communiqué du comité de soutien à Fariba Adelkhah du 11 février 2023
Nous nous réjouissons naturellement que Fariba Adelkhah ait recouvré une part de sa liberté et ait été élargie. Néanmoins nous ne savons pas encore si sa sortie de prison est synonyme d’une restitution de tous ses droits et notamment si elle peut reprendre ses recherches et sortir d’Iran. Nous en saurons plus dans les jours qui viennent sur les conditions de sa libération. Pour l’instant force est de reconnaître qu’elle a passé trois ans et demi privée de liberté, sans procès digne de ce nom ni même chefs d’accusation crédibles. Sa détention était arbitraire et juridiquement hors sol, y compris au regard des lois et des dispositions constitutionnelles de la République islamique elle-même. Trois ans et demi de sa vie personnelle et professionnelle lui ont été volés.
Notre joie est également tempérée par la tristesse des familles dont les proches, détenus dans des conditions tout aussi arbitraires, n’ont pas été libérés. Parmi eux, six otages d’État français, et plusieurs dizaines de citoyens européens. Deux otages d’État français sont dans un état de santé des plus préoccupants, et la République islamique d’Iran est responsable de leur maintien en vie. Nombre de détenues et de détenus de nationalité iranienne restent prisonniers sous prétexte d’atteintes à la sécurité nationale dont personne ne peut être dupe, pas même leurs accusateurs. Seule la fin et la réparation de ces iniquités nous apaiseront et rendront à l’Iran l’honorabilité dont il s’est lui-même privé par cette politique publique de prise d’otages et d’arrestations arbitraires.
Nous vous tiendrons informés dès que possible de la situation de Fariba.
Nous remercions très chaleureusement toutes celles et tous ceux – collègues, proches, journalistes, diplomates , élus – qui ont accompagné Fariba pendant sa détention et comptons sur la reconduction de leur soutien tant que celle-ci n’a pas retrouvé l’intégralité de ses droits élémentaires. Nous exprimons notre solidarité à celles et ceux qui restent injustement en prison, qu’ils soient Iraniens ou non.
Share

4 Comments

    heureuse pour elle et pensé à vous

    (aussi la mort de Saura)

  • Tout arrive, en Iran…

    Beau tableau de Gerhard Richter : la peinture (certaine, évidemment) apaise. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : il en reste encore pas mal dans les geôles des mollahs, cependant – merci à toi

  • @brigitte celerier : merci à vous