Pendant le weekend

2242 Lundi 13 Février 2023

 

 

descente continue (ne rien réussir de ce qu’on entreprend) – on connait, ça va bien – attendre et marcher, lire et croiser Profirio Rubirosa (l’un des maris de Danielle Darrieux, qu’elle a été tenter (je crois bien) de sauver des mains des nazis en allant en pleine guerre à Berlin – contrat de deux films en échange de la libération du fiancé/mari je ne sais pas très bien) (ce qui lui fut assez beaucoup pas mal reproché après guerre) (la 2) (GM) (l’épisode à Megève donne aussi corps au roman du Modiano) – (le narrateur, probablement  plus ou moins espion ou pire, a vécu au 2 de la rue du titre) (il y a un livre Max et Danielle je crois bien que ça existe ça sur la relation qui unissait l’acteur au metteur en scène Ophüls, Max donc) (Dominique Delouche, la Tour Verte, 2012) – marcher quand même pour aller au cinéma

en revenir

conducteur

mieux bougée peut-être

– passer chez le pakistanais (prix à l’estime) – il y a Tuareg  qui passe (GianMaria Testa) ainsi que Baraye (Azam Ali) et Les gens absents (Francis Cabrel) – ça va bien, ça va aller, ça ira – ce soir ciné séance spéciale à Titi

 

au ciné Un petit frère (Léonor Séraille, 2022) (la mère (interprétée avec charme et puissance par Anabelle Lengronne), un rôle magnifique mais désespérant, aurait mérité le prix d’interprétation à Cannes j’ai trouvé – racisme ordinaire de la police : la honte – je n’ai pas vu, malheureusement, le Les nuits de Mashad (Holy Spider, Ali Abbassi, 2022) qui voit jouer ce prix par Zar Amir Ebrahimi) (faudra(it) y remédier) (de la même réalisatrice, Jeune femme (2017) a laissé un bon souvenir – avec Laetitia Dosch ici en second rôle)

 

 

Des nouvelles du front : soutien à Fariba Adelkhah

Sortie de prison, en attendant une libération complète, de Fariba Adelkhah

Fariba Adelkhah est donc sortie de la prison d’Evin dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 février, dans le cadre d’un élargissement de milliers de prisonniers à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la révolution de 1979.

Pour autant elle ignore à l’heure actuelle si elle a recouvré tous ses droits, notamment le droit de voyager à l’étranger et de revenir en Iran ainsi que la possibilité d’exercer son métier de chercheuse. Dans la pratique de la République islamique, et en contradiction avec ses propres lois, la plupart des détenus ainsi rendus à leur famille ne se voient pas restituer automatiquement l’intégralité de leurs effets personnels et de leurs papiers d’identité.

Fariba n’a donc pas récupéré sa carte d’identité, son passeport ni son ordinateur, son carnet d’adresses, sa documentation. Comme les autres bénéficiaires de cette mesure de grâce, elle doit solliciter de nouveaux papiers d’identité qui lui permettront de demander un passeport et d’envisager de reprendre ses allers et retours entre l’Iran et la France, lesquels participent de sa vie personnelle et professionnelle et auxquels elle n’entend pas renoncer.

Fariba réside actuellement chez l’une de ses sœurs avant de finir les travaux dans son appartement, que sa réincarcération avait interrompus. Elle va bien mais devra sans doute se livrer à un bilan médical, par prudence, dans la mesure où elle n’a pas pu être véritablement suivie depuis plus d’un an.

Elle n’oublie pas ses codétenues ni les autres prisonniers, Iraniens ou étrangers, qui n’ont jamais fait l’objet de procédures judiciaires équitables. Elle remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux qui l’ont soutenue pendant ses années d’emprisonnement, et embrasse ses proches résidant en France ou ailleurs et ses collègues de Sciences Po.

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2 Comments

    venir par chez vous apprendre ou me tenir au courant (et relativiser mes petits ennuis) merci

  • Là, je préfère la première photo des rails à la seconde : le bougé reste flou alors qu’il peut être plus net et plus inventif que l’ordinaire qui, ici, est super.

    « Un Petit frère », oui, il paraît qu’il est bien… 🙂