Pendant le weekend

2254 Samedi 25 Février 2023

 

 

tu te rappelles La couleur de l’argent ce film de Martin Scorcese (1986, on l’aime encore assez beaucoup) où Eddie le speed (« le rapide » dans la vo) (côtoyant un jeune connard joué par Tom Cruise) la ramène en disant tout de go « I’m back »? (on a beau lui avoir cassé les doigts à coups de queue de billard, le phoenix renaît de ses boules de billard amerlok : dans le magnifique (noir et blanc d’une splendeur rare) L’arnaqueur (Robert Rossen, 1961)) eh bien

c’est le retour du cerisier (ici le 18 février vers 9h40)

là le 20 (à 9h09)

halte propice (ici le 21, vers 8h40) au recentrement (espérance du rédacteur – quel brouillard…!)

et au bricolage (surtout) (le même jour, un peu plus tard – vers dix heures moins le quart)

on l’a doublée

pour être sûr de l’imminence de la venue de l’astre – il vint, certes – on fit même du vélo (c’est ainsi que se montre l’état d’abnégation dans lequel on s’ébattait) ici le 22 vers 8h30

(je reconnais qu’il y a une certaine relativité dans l’exposition de ce »marronnier ») c’est un journal, je rattrape le retard

le 23, à 7 h 54 voilà que ça s’anime (au plan des couleurs) (des disparitions, des événements, des guerres des meurtres, des naissances des joies)

ici le 23 à huit heures – là dans une autre disposition (même jour, même heure)

(peut-être mieux – mais moins de bleu) ici le même jour, vers 8h40 – c’est ainsi

on a un peu travaillé l’arabe, lu le Vivre vite (ça se lit vite en effet) (Brigitte Giraud, chez flammarion sous marque de) regardé quelques scènes de la série Downton Abbey (bah) (le 24 vers 7h20

) une mise en scène triple de Mrs Dalloway (adaptation (très libre) (en DVD) du roman de Virginia Woolf – avec une Nicole Kidman méconnaissable dans le rôle de VW – elle a tapé l’Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation, disons) du film The Hours  qui reprend le titre de celui que VW voulait donner à son roman – lequel reprend (comme ici) une journée de la vie d’une (trois, en l’occurrence) femme (s))(ça ressemble à l’Ulysse de James Joyce – et au futur Bruits de la Savelli) (je dis la Savelli comme on dit La Callas) – ici le 24 à 7h35

on n’est pas sorti ce matin-là, faisait trop froid sans doute – on allait partir (ici le même jour, 7h51)

on a rangé, changé les meubles de place, coupé des cloisons, remis des prises de courant aux bons endroits, nettoyé, rafistolé la voiture (dont un des roulements arrières a rendu l’âme – on va taper les trois cents mille bientôt) pour revenir à Babylone – il est 8h07

et entendre les nominations et les remises des Césars dont un au court métrage extra (on en rend compte ici – quand même – pas de nouvelle ? on s’en fout) Partir un jour – on va préparer à manger (ici la marinade

du poulet tandori de ce soir).

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4 Comments

    il y a le cerisier et c’est bien
    il y a surtout le retour du rédacteur et là ce jour c’est très très bien

  • Heureuse de vous revoir et rassurez vous : votre cerisier ne sera jamais un marronnier puisqu’on ne s’en lasse pas.

  • @brigitte celerier :merci à vous

  • @L’employée aux écritures : il faut tout de même une certaine mesure – merci à vous Employée