Pendant le weekend

2530 Vendredi 27 Septembre 2024

 

 

 

 

images de la marche du matin – l’hôtel du 19 n’est pas encore opérationnel (j’adore « opérationnel »- ça vous a quelque chose de frelaté qui va bien avec l’aisance et la présence au monde des antiquaires et des galeristes du quartier) tandis qu’une autre tante expose auprès – la Seine, l’Opéra, et puis

3.10 – ça défie la concurrence – cette apparition au nino accordé au reste de la vestiture

devant le passage des Panoramas – au fond la marche toujours reste semblable – les quartiers de la même eau  (plus tard il plut, la pluie lavait un peu le paysage, une sorte de continuité fatigante – plus tard) ici cette épicerie où avec sa sœur un de mes oncles allait (donc son frère) retrouver les goûts et les odeurs de leur jeunesse (ils mangeaient, elle (ma mère) et lui (son frère) au fond de l’épicerie – souvent un complet-poisson)

il était midi huit (disent les métadonnées) (et 57 secondes), eux deux terrasse mangeaient une psalouloubia (un ragoût viande gombos ou quelque chose de ce genre) casquettes, calme – marcher encore avancer –

plus passe le temps plus j’aime les photos brouillées

en ai marre du point (pourtant présent) (les images et j’apprends le décès de Pierre-William Glenn, quatre-vingt piges (je me souviens de la rue Fontarabie et de Simone Signoret, sa teinte aux cheveux, mauve, ainsi qu’à ceux de ma grand-mère) et sa fille qui jouait dans L’éffrontée de son ami Claude Miller – la petite Lulu adorable – Charlotte (Gainsbourg) devait avoir quinze ans – la chanson de la fin, et Bernadette Lafont dans un de ses meilleurs rôles)

quelque chose comme de la condescendance face aux questions que je lui posais (pour le mémoire de maîtrise dont l’objet était Sam Fuller)

(cette façon d’être des élus des grandes écoles face aux considérés jugés estampillés étiquetés minables de l’université) retour tranquillement pensant aux lettres d’Aldo (déchirantes et tragiques) – lisant un peu des mots de Lampedusa sur Stendhal

oui voilà la pluie, laquelle de tout l’après midi n’a cessé – il faudra écrire, penser, oublier –

(j’aime bien ce « 39 » là) de retour à la maison, essoré –  taches ménagères,tout va bien – détestation du froid cependant – l’automne ne présage que l’hiver – ça ne fait rien, écrire encore

très réussi le petit bonhomme en blanc

 

au ciné Ma vie ma gueule (Sophie Fillières, 2024) (posthume donc) (le cinéma français dans toute sa prétention) (non) (de tous les plans, Agnès Jaoui tente de sauver le truc au scénario inutile et indigent)

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2 Comments

    mêler les souvenirs, l’aimable, les détestables méprisants méprisables, les « choses de la vie » et en faire ce qui pour moi sonne comme une chanson – merci

  • @brigitte celerier : merci à vous d’être là, Brigitte

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