(2600) Carnet de voyage(s) 151.2
ça ne fait jamais que six mois – on était à Séville – il y faisait bon, mais il y plut pas mal – je crois que c’est tant mieux mais je crois aussi que c’est oublié (la terre flambe et nous y passons en touriste…) – ce sont quelques souvenirs, les photos sont probablement faites pour ça, je suppose (je n’aime guère les chiffres, non plus que compter, même si (©EL) ça peut donner une idée – il y eut donc près de deux cents images (194) sans compter les salons de coiffure (4 ou 5 portés à l’invent’hair pour partie) et les lions (une petite dizaine) le séjour dura cinq jours je crois bien (j’ai déjà oublié mais non, 5 jours) l’aller en avion
retour en train (on tente de préserver ce qui reste : comment faire ?)
dans ce deuxième volet (combien en comptera-t-il, je ne sais) rapporter quelques images de cette ville (les arbres du jardin en bas du boulevard qui va au fleuve, par exemple)
impressionnants
par beau temps aussi
(il est vrai aussi que certaines sont doublées – d’autres parfaitement (ou seulement presque) ratées, troubles, décadrées inutiles vagues décevantes sans intérêt ni objet) mais des habitudes partout pourtant
bizarrement pas d’images de gastronomie – la petite cuillère en souvenir de Marceline et son amie Simone – d’autres encore
jus de fruits ou encore à nouveau – c’est là comme ce pourrait être à peu près n’importe où
ce cahier trouvé chez une libraire (on voit son image en reflet)
réalisée par elle et rapporté en cadeau à E. – mais l’idée de photographier la pléthore (spéciale hein)
une fois – puis deux (ici au marché, des escargots)
puis trois (la guerre des boutons, probablement)
il y eut aussi (ce sera pour le carnet 151 suivant) une visite au musée d’art contemporain d’Andalousie : quelque chose comme une performance
ce sont des bonbons – en spéciale dédicace à l’Employée cette espèce de soupirail (mais intérieur, je ne suis pas certain que ça compte dans votre collèk) (mais avouez quand même, cette magnificence dans le trait l’objet la représentation l’usage)
il y eut encore cette affiche qui fait froid dans le dos (sans même parler de celui de l’animal sacrifié)
de nouveau, ces arbres
beaucoup de céramiques (une visite au musée d’icelles servira de conclusion à ce 151 un peu long) la simplicité doublée de la beauté du contraste des complémentaires
(un aller-retour à Grenade et son Alhambra (un autre 151 donc) et le parvis de la gare (immense) en s’en allant tôt le matin
ah oui, aussi ce bidule nommé les parapluies je crois bien, en ville (cette affaire se visite (on distingue les rambardes gardes-fous) on y monte et on découvre une espèce de panorama (on a reculé devant un tarif excessif si je me souviens bien))
la suite au prochain numéro
au Trianon Nino (Pauline Loquès, 2025) tenu de bout en bout par Théodore Pellerin (adorable) (ça se passe un peu dans le quartier de la place des Fêtes -Babylone) un film comme on les aime sans esbroufe snobisme pathos ou scène de lit intempestive – image magnifique, musique du même tonneau – scénario un peu troué mais on s’en fout – l’amitié la joie (et la difficulté) de vivre (et de survivre) – vraie réussite (un seul mot : bravo !)
Merci pour la dédicace, touchée, de cette belle trouvaille andalouse. Je me demande si ce ne serait pas plutôt un regard qu’un soupirail puisque ça a l’air d’une petite porte donnant accès à une prise d’eau ? Quoi que ce soit c’est charmant, encore merci et bon dimanche
@L’employée aux écritures : c’est plus un regard, en effet – (dans le genre « la belle de Cadix a les yeux de velours »je suppose) :°)) Merci à vous Employée
différence avec mes sept jours il y a longtemps dans cette ville, j’y suis allée en train et l’ai quittée en avion
je n’ai pas de souvenir culinaire ni moderne mais le souvenir de m’être sentie petite chose trembante en entendant dans la pénombre de la cathédrale le choeur guerrier des chanoines
(autres souvenirs plus émerveillés et le rire en m’étalant sur le sol de marbre du grand hôtel où j’étais descendue en glissant après avoir été trempée par une pluie féroce sur le pont)… lirai avec plaisir la suite de vos cinq jours