2647 Vendredi 21 Novembre 2025
faisait pourtant bien beau – ça change le mois avance – détestable probablement jusqu’au fête épiphanie et blanc (ça ne se fête plus) – on n’attend plus rien alors

le lever s’est aujourd’hui effectué à huit heures et quart – comme les vieux puisque j’en suis (ça a quelque chose de dégradant d’en parler en ces termes – vaguement l’impression d’utiliser des mots contemporains) – dans la rue de rivoli (la marche en avant toujours tsais) capturé (si on peut dire) le quadri-réacteurs qui va sur roissy

il est en effet bien loin – le froid cependant tenait assez bien les rues et les goudrons – on avançait arrêt buffet

j’en ai eu fini du laurence cossé (grande arche) ce qui fait que je me mis au billet Un poète (sous l’intitulé Medellin – je pose le lien dès que c’est fini (avant de m’attaquer à la Défense, mais j’ai déjà donné – pour faire vivre la maison) – je me disperse façon grenade à fragmentation – j’ai entendu (d’un peu loin) le chef des armées (et son n plus un d’ailleurs – qui est une femme) indiquer que la jeunesse avait le privilège et l’avantage de se comporter comme chair à canon, dès que possible « il faut mourir pour la patrie, on le doit on doit s’y préparer car nous allons à la guerre la fleur au fusil et qu’au dessus de nos têtes planent drones et bombes atomiques » – plus rien en s’oppose à la nuit chantait bashung mais le contexte était vaguement différent – puis ce fut ciné, en face ceci (apparemment du studio Rex à Marseille)

des photomatons ? non, des images de photographes pour des papiers d’identité – je me suis demandé « mais qui donc tirait ces portraits dans mon entourage ? » l’oncle ou le père de Dominique Cabrera il me semble bien (il faudrait délimiter l’entourage) par exemple, ce type à la caisse « attention pour avoir une bonne place il faut y aller maintenant » (je préfère la caissière qui m’est sympathique (elle ne voit les films que rarement) elle aime à rire – un quart d’heure avant ce qu’ils appellent « la séance » qui se compose essentiellement de publicités nauséabondes (lapalissade) avant le »grand » film-long métrage) – puis retour dans le froid, à pied

ça permet de parler – la pléthore de lumière (on dispose par ici de pas mal d’énergie (serait-elle atomique) autant qu’elle serve à quelque chose)

j’aime le bas de l’image précédente – et les couleurs de la suivante

au ciné donc barbès-louxor – Dossier 137 (Dominik Moll, 2025) l’histoire d’une bavure (on ne les compte plus hein) durant la période des actes « gilets jaunes » notamment l’acte 4 il me semble bien de début décembre 18 – les policiers bri en « meute » dans la rue livrés à eux-mêmes capables de toutes les exactions – on sent bien la vague fasciste qui s’empare de cette corporation (merci qui ? merci minuscule et valls/nano/hortefeux et consorts) – les deux dernières séquences (le jeune homme défiguré cinq fractures du crâne à l’esprit et l’âme saccagé.es face camera; la policière bœuf-carottes qui regarde des petites vidéos de chats sur son portable en riant – c’est Lea Drucker qui l’incarne, formidable d’humanité d’ailleurs) exactement ce monde (la patrie des droits de l’homme) – glaçant

