2679 Mardi 23 Décembre 2025
à un moment le truc est lassant (l’obituaire a quelque chose de répétitif : ce n’est guère l’attrait des rézosocio qui anime mais l’anniversaire comme la mort sont ses plus puissants motifs (hors le primat de l’argent)) mais puisqu’elle inspire

mais n’expire plus : la suivante de la Mathieu sur les pas de la Piaf (tu te souviens de l’Ange Blanc et des écrits pour france cul, de la porte de la Chapelle, du centre des renseignements téléphonés du square des Batignolles, la quiche vers 17, le train vers 20, les croissants tièdes de l’Escurial vers 7 – les débuts dans la vie, la rue de Lille et le tordu du cigare – ces moments-là) – salut l’artiste
et puis au détour d’une page

ce patronyme Pifano, ce prénom Danielle – un point aveugle de la recherche, désormais vaguement éclairé : l’attentat de Fiumicino (17 décembre 1973) puis le mode opératoire (les terroristes se déguisent en personnel de l’aéroport pour arraisonner l’avion) de celui du vol British Airways 870, Septembre noir, la stratégie mise en place par Moro (tenter d’éviter les représailles en relâchant les terroristes) alors aux affaires étrangères sous Rumor 4 ou 2 – ces rencontres le dimanche précédent (6 mai 78) sujettes sans doute à développements – moi qui me croyais indemne de l’histoire moyen-orientale, j’en suis pour mes frais (de là aux turpitudes qui ne cessent…)
dans le poste Sabrina (Billy Wilder, 1954) un Dalio grimé en vieillard (il n’a là en vrai que 55 ans) vaguement lubrique mais lorsque Audrey Hepburn est à l’image (dans presque tous les plans, c’est vrai) il y a comme une espèce d’enchantement (un charme probablement) on va jusqu’à presque en rire…

