2683 Samedi 27 Décembre 2025
le truc un peu débilitant consiste à prendre des résolutions (bonnes, dans tous les cas) dans ces moments-là – après on s’en fout, on les prend, on les oublie, on les jette – elles n’ont de valeur que suivies d’effet – il faudrait vérifier mais ce n’est pas une attitude habituelle ici : ça ne fonctionnera pas par objectif – pourtant en descendant la rue est apparue cette possibilité de fixer deux obligations : nettoyer le garage et aller nager – en piscine, quelle idée… ! – la chanson de BB intitulée Peggy dont on se servait pour Une ville au loin (le prénom de mon héroïne pendulaire) renvoie directement à cette obsession de la mort qui caractérise un pan des pensées – un autre serait la raison de notre présence ici – ce sera donc fait en vingt-six : sauf que peut-être pas – pour le garage il y a là quelque chose de certain (sauf contre-ordre) (incertain) – j’avais aussi à l’idée de me transformer en vendeur de livres anciens

un peu de publicité ne fait jamais de mal (ah bon ?) – un tour dans le quartier (la maube – là où vivait la mère de Marc Augé) pour les besoin de recherches sur la magie – on n’y voit rien disait Daniel Arasse : lourde perte (obligatoire) comme j’ai appris celle de Francis Marmande (dont je ne goûtais (je ne suis certes pas basque…) pas l’attrait sien pour la course de torros) (non encore assermentée par wiki à l’heure de ces mots) – passent les jours, on travaille

mais au fond, qu’est-ce que cette vie ? j’ai aimé cette flamme

la trace de sa chaleur sur le givre – qu’en est-il donc de cette vie : lire écrire manger boire dormir et les choses afférentes (courses, factures – j’ai oublié compter – ménages hygiène rires) en passant encore cette pochette de mes quinze ans (#487) (compter, oui)

boumes surpat fêtes apprendre à finir – en route, la démagogie écœurante de ce monde contemporain

que ne feraient-ils (et elles) pour vendre de la soupe ? décidément cette affaire de néons…

ça a quelque chose pourtant – lumières en ville – froid de canard et foie gras – et puis aller au cinéma
salle 3 grand action : 25 places (fauteuil club : cela justifie-t-il l’entrée à 12 ? on jouit d’une carte à 110 les 20 entrées – un vrai budget – compter compter…) écran 4 mètres carrés Rebuilding (ça marcherait aussi en Reconstruire) (Max Walker-Silberman, 2025) (j’ai pensé tout le long du film à Chloé Zhao notamment son Nomadland un peu du même ordre) les larmes venaient de l’incendie : une même perte de tout – moins grave sans doute – une espèce de mélodrame, les montagnes du Colorado je suppose, un garçon-vacher (c’est un peu différent de cow-boy) (hein) une reconstruction – dramatique mais sans doute à cause de la proximité entretenue avec le sujet (je suppose) mais le film est discret réservé et sincère (c’est pas tous les jours…)
en sortant sur la rue Monge, cette topique


