2361 Lundi 12 Juin 2023
je ferai mieux d’être plus curieux et de regarder les diverses occurrences de la date d’hier – ça me ferait une belle jambe, c’est vrai – en tout état de cause,on était en campagne, marchant ou en vélo, bricolant (à peine) ou jardinant (très peu)- la clémence de la météo (quelques gouttes pourtant de nuit)
terminé le magnifique Là où se mêlent les eaux sous-titré « des Balkans au Caucase dans l’Europe des confins » -Laurent Geslin et Jean-Arnault Dérens, à la découverte, 2018 – repensé à cette mer-là mais le grand frère G masque les foyers de guerre – ce n’est rien, j’avance en âge – hier soir le déluge tropical sur Paris – c’est sans image , seules celles de ces journées où fleurissait, par endroit, le lin
(un doux parfum qu’on respire, chantait le fou, c’est fleur bleue hein) – on en avait taxé quelques plants au dernier passage, reposés et tutorisés dans le petit champ
difficile à comprendre (le tuteur part gauche cadre, la dizaine de petites boules blanches me rappelle Les gitans cette chanson magnifique du fils Cabu (que lui et son père aient trouvé la paix)) – il y avait ceci devant l’enseigne
qui fait un peu pendant à la collek-lion – on a déjeuné dehors (nature morte au poivrier – en fond, la table beige)
sous la pluie, plutôt éparse, le retour – cette image retrouvée (vaguement le sentiment d’une offensive publicitaire sur la personne du réalisateur mais c’est égal, on l’aime assez (beaucoup, et ce film-là en particulier) – Gloria magnifique femme d’affaire, William formidable jeune premier)
c’est ce cinéma-là qu’on aime (Sunset boulevard, Billy Wilder, 1950)
au cinéma invité par Périphérie (qu’on remercie) lors du festival Côté court (qu’on aime encore assez)
en avant première sans doute
Un café allongé à dormir debout (Philippe De Jonckheere, 2023) – ainsi que son désordre incomparable, un œuvre dont on ne sait déterminer si elle se trouve fictionnelle ou documentaire (on s’en fout un peu tu me diras – peut-être mais le thème demande des explications) (bande son formidable, des images des Cévennes extra) – après on manque cruellement d’informations (qu’en est-il du personnage principal (Nathan dans son propre rôle) par exemple ?), mais tel est le vœu (je suppose) d’un certain avant-gardisme – on dispose de quatre cartons, au début, écrits en blanc sur noir qui indiquent Nathan est Nathan, puis Son père est son père puis encore Sarah Bernhardt n’est pas Sarah Bernhardt puis enfin Les Cévennes sont les Cévennes (mais moi je n’aime pas ce pluriel) : comprenne qui peut…
Belle tête de vache ou de bœuf : on regrette ce type d’enseignes (mais la vague Vegan les emporte inéluctablement)…
Ce soir, « La Cociara » sur Arte (à revoir).
😉
merci pour tout cela (et ce qui est fleur bleu est nécessaire)
@brigitte celerier : merci à vous (on vous les offre)
@Dominique Hasselmann : l’inéluctable en ces matières de mode ne dure guère… merci pour le conseil télé (c’était prévu) (mais merci)