Pendant le weekend

Artisteries 7 (fin)

 

 

On en termine, ça commence en effet à suffire – la communication eut lieu (de face masque blanc sous l’image attablé à gauche : André Gunthert, à droite votre serviteur)

assistance dispersée, certes, mais attentive (merci à elle) – il reste cependant à répertorier les diverses affichettes, affiches, et autres dispositifs écrits ou dessinés dans le film – pour clore donc le recensement de ces dispositifs qui pallient un « son » inexistant encore.

Les panneaux indicateurs :

bien sûr George Valentin passant devant rit et parle fort avec les prolos du théâtre (car GV n’est pas bégueule stuveux) – le plan est muet, mais en musique, la musique sans doute jouée dans la salle;

Peppy (sans encore de mouche au côté droit de la bouche) arrive au studio  (« à nous deux Paris » disait Rastignac) et évidemment que non, elle ne s’inscrira pas avant l’audition informelle de taleur – du mensonge (ontologique ?) de l’écrit, sans doute;

Les affiches de cinémas : le 25 octobre (1929) sortie de « Grain de Beauté » avec Peppy Miller qui envoie un baiser

le même jour, « Larmes d’amour » avec George Valentin plutôt colonial enfusillé (fort probable que la lunette du fusil soit anachronique : mais ça ne fait rien) (genre type Tintin au Congo ou quelque chose sauf qu’il meurt à la fin…)

après la sortie du film, tel sera son sort : le caniveau…

de Charybde en Scylla… Précédemment l’ascension de Peppy avec ces deux titres : « Ombres » (accroche-cœur à la Betty Boop ou Louise Brooks – même combat)

puis « Jeune et jolie » (je crois bien) – la mouche est là mais pas le sourire (sans doute un drame)-

ici l’affiche de la jeune garde : les sonorisés en lesquels la boite de production croit (on remarquera que les hommes ne sourient pas)

Sur le mur du studio, l’un des anciens films dans lequel George tient certainement le premier rôle (« la ville mystique » j’ai l’impression) :

Et ici ma préférée dans la loge de George lorsque Peppy va inscrire en rouge (ça ne soit même pas) sur le miroir un « Thank You » (ça parle anglais tu sais bien) et assez subliminale « Le voleur de son cœur » (l’organe en anglais est au féminin)

ah ce George…

Les devantures de cinéma : la première (clcdld) :

(« en dix fois plus gros que n’importe qui mon nom s’étalait… » hein – Une affaire russe au La Reina Théâtre) puis cette autre (sans mouche)

« L’ange gardien » qui passe au Bijou

et enfin cette dernière, subliminale aussi – George vient de vendre tous ses attributs (que Peppy s’est empressée d’acheter), il manque de se faire renverser en sortant de la salle des ventes et traversant la rue – c’est fini pour lui en en face, comme un trait en gras énoncé par les dieux eux-mêmes (pauvre chou)

(en cadeau, cette merveille de chanson de Randy Newman) – c’est pas facile, la vie…

Et pour finir, cette évocation des années vingt du siècle dernier :

(je pense que c’était déjà éclairé la nuit, mais faudrait se renseigner – en tout cas, le »land » de la fin a été foutu à la poubelle fin des années quarante -puis plus tard, le site a été racheté pour pérenniser la marque).

Terminé.

 

Les épisodes précédents :

ici les divers éléments des artisteries qui composent cette recherche :

artisteries 1
artisteries 2
artisteries 3
artisteries 4
artisteries 5
artisteries 6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 Comments

    non. je ne vais pas le re-revoir même si je me mets à me prendre d’une petite tendresse pour lui

  • @brigitte celerier : à force d’en parler, hein… mais on l’oubliera sans doute assez vite… Merci d’avoir suivi en tout cas