Pendant le weekend

Oublier Paris #107

 

 

 

ça a commencé parce que ce jour-là, il y avait un manque de chorizo (j’en avais acheté quelque bûchettes apéritives chez le vraqueux de la rue Melingue, mais c’était insuffisant – de manière générale, il y a toujours quelque chose qui fait que c’est et que ce sera (toujours) insuffisant, je ne sais pas si tu comprends ça) c’était le plat de fête cette année-là (alors qu’il avait été fortement question de réaliser une « poule au blanc ») (ça ne connote pas le vin mais l’accord de sauce) – on marchait comme il se doit – ici (à l’image en 2008)

puis peu de changement (2014)

2016

2018

2019 : le magasin a a changé de main, ça ne se voit pas trop encore mais il s’est gentrifié-

pour devenir en 2021

oui, quand même – biologique, organique, comme on fait maintenant – on passait devant (on savait les produits assez onéreux, mais qu’est-ce que ça peut faire) – on dénichera ici ceci (6.50 euros)

(pâte à tartiner à base de porc (c’est une espèce de saucisson mou) et de piments forts mais calabrais) (« séchés au soleil » : ah tiens, il y a du soleil par là-bas ? comme c’est étrange…) – je ne sais pas ce que peut bien vouloir dire ce ‘Nduja (il réfère et connote immédiatement dans mon esprit ce qui sévit à coups de pezzo et de revolver/pistolet/carabine (zeugme amélioré) sous le nom de ‘Ndranghetta) mais je me dis que Spilinga doit être une région (la paella a été parfaite et réussie, suffisamment piquante à mon goût) – mieux, c’est un village

ici sa via/rue Garibaldi – là sa boucherie

et son autochtone aux claquettes bleues – ici l’enseigne

là, une publicité pour les spécialités charcutières du pays (donc)

là encore ces deux indigènes (dont l’un, motorisé par l’industrie automobile d’un pays voisin) discutant

ici encore deux autres (présumés) locaux

et puis ceux-ci qui enrichissent la collection (#413)

ce type à son balcon, ceint de fleurs

et derrière une placette (intitulée saint Michel), cette merveille

qu’on ne peut s’empêcher de doubler

avant d’en dévoiler l’entièreté vue d’ici

ou de là

et donc, en forme de vœux pour les 363 jours qui viennent, ces fleurs calabraises

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6 Comments

    on prend avec joie (surtout sans l’autre spécialité en forme de zeugme)

    bonne année

  • Bel arbre, heureusement non flouté !

    Et meilleurs vœux à toi !!! 🙂

  • Merci pour ce chef d’oeuvre de traçabilité charcutière et tous mes voeux !

  • @brigitte celerier : tous mes vœux renouvelés – et merci des vôtres

  • @Dominique Hasselmann : tous mes vœux également, à toi comme à tes proches (courage !)

  • @l’Employée aux écritures : merci à vous Employée – tous mes vœux encore, à vous comme à C. et vos proches