Pendant le weekend

2200 Mardi 3 Janvier 2023

 

 

c’était avant hier on se promenait sous la pluie, à Paris (sur la terre qui est un astre) – impossible d’approcher en auto le centre (cette pitié – ainsi protège-t-on les « beaux quartiers » – et notamment l’hôtel de ville – où évidemment l’accès du (de la) maire est autorisé – le bas peuple peut respirer l’air vicié des quatre/quatre hein – merci qui -laisse tomber va – non je ne crois pas – les travaux du pharaon, de loin (un milliard, mais qu’est-ce que c’est ?)

il y a là un monument dédié à la première armée française (de laquelle il faisait partie), dans un coin, au dessus des voies sur berges désormais fermées à la circulation automobile – et cette plaque aux combattants immigrés

qui libérèrent la capitale du joug nazi – il pleuvait – on a marché quand même

On avance, on tente de bosser (aujourd’hui sera dédié à l’arabe – rien fait pendant les « vacances ») – reçu les vœux de Mathilde Roux (que je vous offre en relais – qu’elle soit ici remerciée, je lui poste les miens en retour – jt’embrasse Mathilde)

 

Millième et dernier poème Express chez Lulu deuch’Nord (« même les meilleures choses ont une fin » disait TNPPI)

 

et puis en face ou dans la boîte je ne sais plus exactement

Azuro (Matthieu Rozé, 2021) adaptation (libre) du roman de Margot Duras Les petits chevaux de Tarquinia (très bof)
Des goûts et des couleurs (Michel Leclerc, 2022) énergique Judith Chemla (grimée, formidable en pop star déjantée genre Nina Hagen) et Rebecca Marder (elle est de 95) ainsi que Félix Moatti (il est de 90)
Soleil Vert (Richard Fleischer, 1973) – pollution surpopulation vision d’il y a cinquante ans : qu’en a-t-on fait ? énième vision (Edward G. Robinson dans son dernier – je crois qu’il est mort avant la sortie du film)

au cinéma Joyland (Saim Sadiq, 2022) (pakistanais (rarissime) – les mariages forcés – la toute puissance du mâle aîné – une torture – turpitudes libidinales mais vrai coup de poing – tragique) Queer palm et prix du jury Un certain regard, au festival de Cannes 2022.

 

 

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4 Comments

    et la vie qui va – bonne année (avec des petits plaisirs sur lesquels s’arrêter un instant pour savourer)

  • Oui, toutes ces plaques, à la Mairie de Paris, on n’a jamais pensé à les « restaurer », ça coûterait sûrement trop cher !!!

    Joyland, il paraît en effet que c’est très bien. Des cinéastes pakistanais, on en connaît donc très très peu… 😉

  • @brigitte celerier: merci de passer(vœux renouvelés)

  • @Dominique Hasselmann : je te confirm, le film est bien – à bientôt au Carillon