Pendant le weekend

Vingt neuf trois cent trente cinq

 

 

S’il s’agissait de rendre compte de la soirée, ce serait simple mais du fait de la participation, la position est différente et l’exercice périlleux : on ne porte pas la même attention aux paroles qui sont dites, on pense très souvent à tout autre chose, on essaye pourtant de se concentrer, voici Marie Cosnay lisant son texte « la tête d’Orphée »

voix calme douce tranquillement installant quelque chose qui permettra sur son Eurydice à Orphée de se retourner peut-être, après avoir été présentée par Philippe Aigrain, l’un des organisateurs, avec Mathilde Roux, de cette première soirée de lecture, dédiée au docteur Joseph Ignace Guillotin. On ne sait pas exactement ce qu’on est en train de faire pourtant mais il y a de la lumière, il y a des tableaux (magnifiques) aux murs, des gens sont assis, d’autres debout, la salle (elle est peut-être petite mais elle est ) comble, voici Christophe Grossi

«  A corps perdu » et sa longue énumération des diverses espèces de chefs – il nous parlait de l’au-delà, sans doute – nous étions devant lui, il scandait, nous entendions, écoutions, quelque chose allait, venait, il battait la mesure du pied, puis on applaudit, vient Myrto Gondicas qui chante « Ancien régime » une adaptation pour la circonstance d’une chanson de Serge Gainsbourg

accompagnement au ukulélé par une amie Lucie Pouille (son nom, ici, dès que possible…), grand succès burlesque, « il m’a tranché le cou, ma jugulaire... », la musicienne qui sifflote, et puis c’est le tour de Benoît Vincent qui s’assoit

pour nous entretenir, par son « Faux » de lettres retrouvées mais signées d’un mystérieux IG, de cette histoire des Mille magnifique (et on pense à la via Garibaldi de la Sérénissime, à la gare Manin à Gênes, au chemin de fer qui fait le tour du Vésuve à Catane…) l’Italie, on rit on applaudit fort aussi, Philippe Aigrain présente alors Lucie Taieb

ici elle rit aussi, mais l’histoire est tragique, elle lit, « Panser ses plaies » et on est suspendu, morsures, sensibilité, amour, il faut bien y aller (image suivante (c) MdBC)

c’est mon tour, quatre vers d’une chanson, puis les quatre suivants (mais de Guyotat, point), enfin ce fut fait, et vint Anne Savelli son « Qu’on lui coupe la tête ! » mâtiné de Lewis (Furey) Caroll (Laure) (à la réflexion, je me demande si, au titre, figure l’exclamation)

en amorce, gauche cadre ici, Philippe Aigrain, une bien belle soirée, sans doute ai-je manqué de lumière pour faire le point aux visages des lecteurs, des auteurs, mais c’est ainsi, on retrouvera si l’on veut la captation de ces textes, le ton des voix, les musiques et les mots sur le site de L’aiR Nu  – le collectif était au complet – (dès que possible, je poserai ici le lien).

On remercie et les auditeurs et les organisateurs…

 

 

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5 Comments

    MERCI de nous permettre de humer un peu

  • point de point (d’exclamation) en effet 🙂

  • La joueuse d’Ukulele : Lucie Pouille.

  • Oh que ça fait du bien de voir ça (et de savoir qu’on entendra plus tard) :-))))

  • @brigetoun : vous êtes toujours la bienvenue…
    @Anne Savelli : je le laisse quand même… (encore bravo..!!!)
    @Gondicas : merci.
    @Cjeanney : à bientôt j’espère… (c’est aussi le titre d’un film magnifique de Chris Marker, que je vous conseille) merci du passage…