Pendant le weekend

Carnet de voyage(s) #96

 

Le journal intime de faire des billets courts (ceux d’un temps du carnet de voyage(s) disposaient une trentaine d’images, de textes, de passages d’un registre à l’autre : c’en est (un peu) (à peu près) fini). Les choses ont changé, la fatigue prend (gros rhume aussi, travail en perspective, chienlit comptable évidemment j’en passe et d’autres) le réveil est toujours aussi matinal, hier (tartare/chardonnay) repas avec mon ami, aujourd’hui grand pardon (c’est une fête juive, la date en change tous les ans le début en a été fixé hier à sept heures et quelques, se clôt à sept heures et quelques je suppose, c’est d’un pratique) (en même temps, pour ce qu’on en a à faire : lorsqu’il ne nous restera plus qu’à prier pour que les choses avancent – ou pas – la fin sera proche…)(on devrait être à la diète mais non) restaurants ici, avant hier soir au ciné « Un beau soleil intérieur » (Claire Denis, 2017) catastrophe, on se croit revenu au cinéma d’avant la bossa nova (Autant Lara ou Decoin, quand tu nous tiens…) (quelle misère…) sans aucun scénario, rien… Brrr… 

L’image d’entrée de blog est prise à la gare de Bogliasco, près de Gênes.

 

 

il y a toujours un petit vent sur les îles (je me souviens d’Ouessant) (et de tant d’autres) ici ça ne manque pas non plus, il y a la chaleur, les ombres fortes et massives, on marche dans les rues, 

ou si on préfère

on croise des gens affairés ou qui déambulent, ici personne, là un restaurant gréko-turk comme on les aime (mais on n’y va jamais)

je dispose d’une photo du restaurant libanais où on nous a accueilli le premier soir, il était vingt deux heures trente, l’homme ouvrit une cocotte-minute en me disant « nous n’avons que ça… » (il y avait là des côtes de porc rissolées), ce qui allait très bien, parfaitement, cette gentillesse jt’assure, quelques morceaux de carottes et de navet au vinaire, plus de la salade grecque,plus des frites, plus de l’houmos, plus du yaourth, en effet la photo est manquée, c’est la nuit probablement, au fond on aperçoit les tables dehors où dînent des autotochtones (une merveille, les rires, les enfants, à l’intérieur la famille du restaurateur qui dîne elle aussi)

j’avais aussi un arbre dans la lumière, je le retrouve le voici

des rues rénovées, des plots anti-stationnements, des normes européennes probablement, de pays dits développés j’imagine, j’avançais, sans trop vouloir prendre de clichés de gens au travail, j’ai beaucoup de difficultés pour y parvenir mais je ne demande rien à personne non plus, un komboloï ici, mais sansimage (une boutique comme on aime, juste celle qu’on utilise tous les jours, voilà tout), une place sous le soleil

demain on s’en ira (ce sont ces ocres, ces verts et ces blancs qui utilisent le bleu du ciel et le gris du sol qui entraînent à la rêverie), demain on ira à la plage

et au loin, dans le ciel passeront les avions (Larnaca, prochaine et dernière étape). A demain

 

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1 Comment

    à demain n’y manquerai pas (du moins j’espère)