Pendant le weekend

sur les pas 6

Il se trouve que les différents textes et images plus ou moins envoyés par les deux voyageurs sont effacés à mesure qu’ils arrivent sur le site de ciclic – je me disais « je vais relire le premier » : bernique. Je trouve cette pratique inqualifiable, c’est la raison pour laquelle j’ôte les liens qui renvoient au voyage sur le site du livre au centre – le minimum, c’est de prévenir afin d’affranchir les lecteurs (il fallait que le terme arrive, les deux écrivains se trouvent en Pologne, certainement – tant pis, je cesse).

 

La série sur les pas (dont on lira ici le sixième billet – eux en sont à 9) suit un tour du monde d’est en ouest effectué par Tanguy Viel et Christian Garcin (ou l’inverse) avec escales et sans avion.

 

(je ne sais même pas s’il faut un tréma sur la dernière voyelle du nom de cette ville – y n’en faut point, y’en a qu’au son) Shangai (j’ai en magasin Shangai express (avec Marlene Dietrich, (Josef von sternberg, 1932) : pure merveille) et un gesture (du même Joseph von Sternberg, (1941) avec Victor Mature et Gene Tierney – et cette dame d’Orson Welles – j’ai aussi non loin de là Macao (paradis des mauvais garçons, enfer du jeu etc…) mais un peu comme l’un des voyageurs, je n’ai pas la sensation d’une ville (et Manille ? Et Singapour ? non plus…)

mais il s’agit d’un port, dans l’estuaire du Yang tsé kiang dit fleuve bleu dit wiki

contrechamp

quai dans des brumes, c’est certain, grisailles aussi, certainement, tout correspond aux images que j’en ai eues

ici l’étrangeté d’une espèce de banlieue, là la rue Nankin (je ne sais pas bien, les images ne vont pas avec le robot : elles sont toutes de particuliers, il ne semble pas que l’autorisation ait été donnée – je ne sais pas, c’est égal)

est-ce un centre ville, piétonnier comme on en fait partout, des gratte-ciels

(ça plaît ?) (de nuit si on préfère ?

comme s’il en pleuvait (champ)

(contrechamp)

hein ? … bof…) dans toutes les perspectives, des milliers de monde de gens de personnes, voyager ?

un avion décolle de l’aéroport de Pudong (la plupart des images dont on est censé disposer ne sont pas visibles – apparemment pas de « google car » en Chine, on s’en fout c’est vrai, mais c’est tant pis – il y a toujours ce goût du secret qui est là aussi, avec cette Chine, ce pays, son  milliard et demi d’êtres humains et ses gares combles pour les fêtes de fin d’année quelque chose – quelle fin, quelle année ? le calendrier leur est différent – cette culture si éloignée mais pourtant rien de si différent

un pont duquel débouche un couple

ou sur lequel s’engagent d’autres gens

rien de spécial ou de particulier – les images mentent sans doute toujours – une ville immense (25 millions d’habitants quand même), un truc de dingues ?

petite part de l’agglomération (échelle : 2 centimètres valent 100 mètres –  quand même…), ça me fout les jetons, je préfère m’en aller – c’est sur terre, je préfère partir – tutoyer la muraille de Chine (elle est grande : les estimations vont de six mille et quelques kilomètres à vingt et un mille – ce qui fait un bout de chemin – et un peu moins que ce que veut faire le peroxydé tout en le faisant payer aux Mexicains – ça me fait furieusement penser à ces assurances contre l’incendie le vol et les dégâts de tous ordres qu’étaient obligés de payer les juifs allemands dans les années trente pour préserver leurs commerces –  l’intelligence humaine est victime de ses propres limites et des mêmes turpitudes) ici une jeune femme qui prend en photo celui qui prend la photo

et là quelques inscriptions (sans doute aucun assez patriotiques) (à moins qu’il ne s’agisse d’un message destiné aux extraterrestres ?) du même ordre que ce qu’on a observé à Chypre dans sa partie annexée par les Turcs

et puis pour accéder aussi à cette porte 23, le funiculaire

La suite au prochain numéro (les images de plus en plus difficiles à obtenir, nous verrons bien – prochaine étape : Pékin ou Beijing j’en sais rien – nous verrons)

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2 Comments

    et pour Shanghai (sans tréma c’est vrai) il y a aussi tous ses états antérieurs et sa légende… une ville monde à facettes

  • Merci pour le voyage : effectivement, plus besoin de prendre l’avion. Le virtuel a des ailes…