Pendant le weekend

mercredi 3 juillet 1120

 

 

 

la publication quotidienne est une galère sans nom bien qu’elle soit aussi une discipline (parfois rien à dire : le monde est immonde, mais est-ce ajouter quelque chose que de le proclamer si fréquemment ? on s’habitue, c’est tout – mais en fait non – on entend d’ici les propos « personne ne te force  » (encore heureux) ou « tu arrêtes quand tu veux  » (j’espère bien) mais en fait non – je continue j’essaye je me trouble et je tremble, mais je continue) – il semble qu’une juge italienne ait compris que le cas de Carola Rackete ne valait pas la prison – mais qu’en est-il de Pia Klemp ? – et qu’elle soit libérée, et c’est tant mieux. Et donc elle est libre

c’est un grand jour pour G. (il soutient sa thèse d’informatique) (on y va) – on publie plus tard, comme dirait Quentin Dupieux « c’est pour ça » – cependant, les égarements de la direction du CNRS ne présagent rien de bon (la casse du service public est partout, comme on sait, orchestrée par la direction – le petit cintré étriqué et hypocrite trouve toujours des chefs minuscules pour mettre en oeuvre sa politique abjecte – on gaze sur ses ordres comme on a éborgné et tué – l’hôpital se meurt mais on manifeste – tout cela pour quelques dollars de plus (Sergio Leone, 1965) (si ce n’était tragique, on en rirait) on irait bien au cinéma plutôt  – café au Saint Augustin hier matin où j’appris l’afghanitude d’une belle-soeur – devant le café, la patrouille (divers véhicules de l’armée qui repèrent le trajet ou les espaces pour le 14 juillet j’ai imaginé) –

où j’ai appris l’existence des géocroiseurs (astéroïdes « proches » de la Terre mais sur son orbite quand même) (toujours beaucoup aimé l’astronomie -première année de fac en deug ssm je me souviens de l’option) que j’ai retrouvés (ces astéroïdes) sur la table du café (photo prise à mon insu mais recadrée à mon su)

 

 

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2 Comments

    oui on baigne dedans (et ce n’est même plus la violence de notre enfance ou des détresses hurlantes, c’est l’ordinaire)
    et à propos d’ordinaire oui il y a encore des juges courageux … mais qui osera affréter un bateau désormais (ne restent à part les lybiens auxquels nos gouvernements confient la garde de la frontière liquide, que les pécheurs tunisiens, qu’ils soient bénis mai c’est plus qu’ils ne peuvent)

  • Les thèses informatiques devraient pouvoir se faire automatiquement en jonglant avec des algorithmes… (piège du « y » manquant de ce mot) : ça va venir et le thésard pourra boire du champagne AVANT sa « soutenance » – sans d’ailleurs qu’il ait besoin de se déranger devant un jury d’hologrammes !

    Macron, roi de l’Europe, rendons hommage à sa surpuissance inégalable et son souci « social » éclatant et à son « humanité » (il l’avait donc perdue ?) incommensurable. On l’attend à Nantes en compagnie de Castaner.