Pendant le weekend

Mercredi 9 octobre 1213

 

 

 

pour ce qui est du mur du faubourg, il s’agit bien d’un leurre en son faîte

(on ne perçoit pas très bien mais pour l’état d’avancement des travaux, la mise en conformité en est au deuxième étage de l’échafaudage) (on allait reporter le Dvd des Meilleures années et se saisir de la deuxième époque) – en passant, ce nouveau paysage urbain

(s’il n’avait pas plu, on serait allé de ce pas dans l’ex garage Tranauto – qui s’occupait de l’auto du rédacteur – demander quelques éclaircissements sur cette transition muséale) (ce sera fait un de ces jours) – le soir, on allait guilleret à une avant-première (j’abhorre ce type de rassemblement mais j’y fus quand même – par exemple la directrice de la com’ du lieu qui remercie le distributeur d’ « offrir » les places aux spectateurs ça a quelque chose de dégradant, non que pour elle et son institution, mais pour les spectateurs eux-mêmes – je le savais en allant tu me diras ; un autre exemple fut donné par la question pertinente du journaliste « comment avez-vous pénétré le rôle de Tomasso Buschetta comme dit Marco Bellochio ? » – à pleurer de rire) du film « Le Traître » de Marco Bellochio (un réalisateur qu’on aime assez pour « Les poings dans les poches » (1965) – nettement moins cependant pour son sulfureux Diable au corps (1986) avec une Maruschka Detmers dans une position qui ne lui faisait aucun honneur) en présence de l’acteur principal, Pierfrancesco Favino à l’humour magnifique (ainsi que le français) (on souhaite un prompt rétablissement à Mickaël Ciment – qui s’est dit-on cassé le pied…)

au forum des images (donc) Le Traître (Marco Bellochio, 2019) (présenté à Cannes cette année, reparti bredouille) univers mafieux, violence et trahison garanties – à voir si on aime le genre (spéciale Employée aux écritures : on y trouve en deuxième rôle Luigi Lo Cascio qui joue un sicilien au parler rapidissime – premier rôle dans « Nos meilleures années »)

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2 Comments

    J’ai souvent pensé que pour un cinéaste, s’appeler Bellochio était quand même bien trouvé…

    « Les poings dans les poches », film évidemment rimbaldien.

    « Le Forum des images » : mais c’est à l’intérieur ou sous la Canopée des Halles que tu n’a cessé de critiquer : allons, une entorse à une de tes fulminations ?… 🙂

  • pour le film je ne sais pas… pour l’offrir mmm mais j’aurais je crois aimé écouter Pierfrancesco Favino (rien de plus délicieux que le français des italiens francophones)