Pendant le weekend

1447 Mardi 26 mai 2020

 

 

 

il y avait l’idée de tenir deux espèces de forme (l’une ici, l’autre là-bas) mais non – celle de s’échapper du consensus, du conventionnel (non plus) – il y avait aussi les critiques de ce « luxe » réel mais imposé comme à tou.te.s qui ne tenaient aucun compte du soin apporté par l’exercice (mais les gens sont idiots, parfois – est-ce qu’on leur en veut de ce caractère ? demain ils auront oublié et seront passé à autre chose, pas nous) – alors pourquoi ne pas le dire, il fait beau quand même, les masques sont de sortie (certes) on organise sa protection, sa santé, ses gestes (on ôte la batterie de son téléphone portable) son bien-être tandis que dans les hautes sphères, ces messieurs (et aussi ces dames – voir l’ex-ministre de la justice ou celle qui tient ce qu’elle ose appeler le travail) s’affairent à maximiser les effets de la « crise » – 90% des morts avaient plus de 65 ans – les affaires sont les affaires et elles vont bien

il y aura de la casse (entendu celui des finances ou de l’économie je ne sais plus parler d’une autre ex-régie : son hypocrisie était à pleurer) mais on s’en relèvera (les vieux sont morts, les pauvres les miséreux les laissés pour compte (ah oui mais ils sont faibles) suivront le même chemin : et alors ?) le monde au loin sera plus beau

les enfants continueront de jouer, les adultes de consommer – les voitures roulent et foncent, les avions s’envolent : tout est d’aplomb, tout est semblable (on avait droit à un grenelle, on a maintenant un ségur : tu vois bien qu’on s’en occupe, merde !) (pardon) ce n’est plus de la colère ni de la haine – vivre et respirer c’est déjà beau, que demander de plus ? Quelque chose du dégoût, probablement, mais tant pis – vivre et respirer

(le blé pousse, bicolore)

 

C’est aussi à ça que ça sert:

Sommes-nous peu de choses, cependant : je reproduis ici une partie d’un mail, contribuez si vous le pouvez :

La première action consiste en la réalisation d’un enregistrement de moins d’une minute (privilégier l’enregistreur de téléphone) sur Fariba, son combat pour la liberté scientifique, la défense des libertés académiques. Tout les collègues sont invités à participer. Il s’agit d’élargir la mobilisation de soutien à Fariba au « grand public » pour qu’il soit bien clair qu’elle n’est ni oubliée ni abandonnée. L’idée de cette action est de rassembler un maximum de petits enregistrements puis de les diffuser le 5 juin, toute la journée, sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #FreeFariba.
Les enregistrements doivent parvenir par mail le plus vite possible au comité de soutien (au plus tard, le vendredi 29 mai) à l’adresse fariba.roland@gmail.com en utilisant comme titre: « enregistrement pour Fariba-votre nom-5 juin »

La seconde action se déroulera le 3 juin de 22h à minuit, principalement à Paris. Si vous êtes assez nombreux dans d’autres villes, l’action peut se démultiplier. Le « street artist » C215 proposera une manière de rappeler visuellement notre volonté de voir Fariba libérée. Contacter le comité de soutien à l’adresse fariba.roland@gmail.com si vous souhaitez participer, et recevoir les détails, avec comme titre « action pour Fariba -3 juin ».

 

 

 

je contribue, pour ne pas oublier (ici une image de celle qui dans les prisons iraniennes, paye pour notre liberté de penser aussi, condamnée à 5 ans de prison)

 

et pourtant aussi, combien d’autres … 

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1 Comment

    Sans « Attestation de déplacement dérogatoire » (cette belle formule courtelinesque restera dans les archives), la lune se déconfine quand elle veut et sans complexe : symbole de liberté !!! 🙂