Pendant le weekend

1578 Samedi 3 Octobre 2020

 

 

il paraît que l’empaffé peroxydé se trouve affublé de la maladie qui tou.te.s nous fait trembler de peur,  mais pourquoi le croire alors qu’il raconte sans cesse des salades sinon parce que ça nous arrange ? On ne souhaite à personne ce genre de turpitude (à lui plus peut-être parce que on sait ce qu’il vaut mais même pas) certes… Ce monde… Ici cette image magnifique quand même (posée dans la maison[s]témoin qui s’est refait une beauté disons – et merci (donc) à CJeanney)

Bien autre chose.

Je lisais le voyage de l’ami Vincent (Benoît) (allant voir) trouvant ceci

(dans mon indigence linguistique je me suis dit « à droite catalan, à gauche frankaoui ») (charbonnier est maître chez soi (ou est-ce le cordonnier, enfin bref)  et peut se tromper) puis passant chez le Chasse Clou en vacances programmées, je pris ce contrechamp (sans animation) des abords de la gare de Montrichard

(pensant encore à l’ami OH. et S. craintes aux entrailles – dédicace) pensant encore à cette seize inutilement (désire-t-on en faire quelque chose, vraiment, de cette histoire : je repose ici un bout de la 1 dont je ne savais pas (pas encore) qu’elle concernait l’un des protagonistes du trio (autocitation, autofiction, ce genre de regard rétrospectif : allez bref encore)

« de l’autre côté du rideau, le gros type surveillé par les deux barbouzes boit le champagne qu’il a commandé lit un journal fume une cigarette qu’il écrase quand l’hôtesse le lui demande si gentiment (en voilà une qu’il verrait bien dans son lit, mais bon pensons à autre chose, les affaires étant ce qu’elles sont et les guerres ce qu’elles génèrent, il y a d’autre chose à penser que de s’envoyer en l’air) – il sourit intérieurement de ce bon mot à ce moment précis – il replace sa ceinture, il regarde par le hublot, attend que l’avion s’élance- « 

le moins qu’on puisse faire c’est italiquer – (repenser aux deux barbouzes d’ailleurs) – je repose cette image de Venise en sa lagune si magnifique le soir

enfin juste pour rire parce que c’est nécessaire pour combattre la maladie, ces affichettes marseillaises ou je ne sais quoi (la sardine, le port, la bouillabaisse et les blagues avé les mains) trouvées chez l’amie AG. (qui signe NG mais qu’importe ?) pour boucler la boucle de ce billet

au cinéma Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait (Emmanuel Mouret, 2020) (non mais rien que le titre…)  (on était quand même une bonne vingtaine en salle) (le film français dans toute sa splendeur (cette qualité du bavardage) (pour l’action, tu repasseras) (comme il y a Camélia Jordana, on ne va pas trop rien en dire – enfin ce n’est pas que je sois consterné, non, mais enfin : cette espèce de légèreté sans trop de cruauté – comme il y a aussi un Vincent Macaigne on peut balancer quand même pas mal (insupportable mais on est restés jusqu’au bout… : c’est que quand on aime le cinéma (juste un truc, c’est que ce n’en est pas) bah…)

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2 Comments

    un régal le billet (enfin) de Benoît Vincent…
    et j’imagine qu’un peu dur de rester parce qu’on aime le cinéma devant ce qui n’en est pas (ou que l’on considère ainsi)

  • Merci pour le contre-champ, bien vu (et qui prouve la véracité de mes dires) !
    Pas encore été voir ce film bien français – on dirait qu’il en sort tous les mercredis bâtis sur le même modèle, du sous-Sautet sans la grâce, l’esthétique et la dramatisation des « choses de la vie »… 🙂