Pendant le weekend

1581 Mardi 6 Octobre 2020

 

 

pleuvoir – écrire : la seize fait braire par le narcissisme qu’elle induit – trois pages de notes, une à une sur chacun des exercices (non mais je n’ai pas le temps merde !) (sans doute se cacher) inutilement – regarder dehors : tomber là-dessus, une allégorie

sans le point, fatalement – au parc remémoration de Blow up (Michelangelo Antonioni, 1966) (dans un commentaire de poème-express « le cinéma un univers machiste brutal impitoyable cruel bref : libéral ») (quelque chose qu’on discerne 55 ans après…)

cette lecture de mes diverses contributions m’a ramené à Gênes, en son sommet de 2001 – l’État immonde et ignoble, à sa tête l’ordure maffieuse – cet article traitant d’un des participants aux manifestations d’alors (voilà près de vingt ans, on se battait contre le libéralisme et sa mondialisation : l’État tuait… puis blanchissait ses flics assassins) (alors le blog comme reflet des injustices et des mort.e.s pour rien sinon la raison d’un État tout puissant ? et cette puissance encore augmentée parce qu’on en parle ?) l’article aussi d’Eric Vuillard ici et cette image

j’ai envoyé un chèque au comité de soutient de Vincenzo Vecchi – jugement en appel en référé le 2 novembre – rien au cinéma je le déplore mais tant pis (je repense à Cesare Battisti, je repense à Carlo Ginzburg et la relecture durant la réclusion de son « Le juge et l’historien » (Verdier, 1997), je repense à Aldo Moro…)

Blue Steel (Kathryn Bigelow, 1989) (inutile et cruel comme le cinéma – quarante quatre magnum scène de lit scènes de nuit sociopathe flic : rien)

 

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2 Comments

    me console (le début, pas de Gênes et Vincentzo Vecchi), parce que pas le temps pour le 16, surtout pas l’esprit à ça et pas très envie… ça viendra peut-être

  • Pas d’accord avec ton regard sur « Blue Steel », revu hier soir sur Arte, bien plus profond sur l’engagement d’une femme flic que tu ne l’exécutes.

    Mais je suis de parti pris puisque j’aime tous les films de Kathryn Bigelow (Cameron the hand).

    Cesare Battisti : je me souviens des manifs en sa faveur et du comité dirigé par Claude Mesplède (il m’avait demandé de participer à son énorme « Dictionnaire des littératures policières). 😉