Pendant le weekend

2005 Lundi 6 Décembre 2021

 

 

 

petite évasion sous la pluie – climat pourri, délétère, abject – stal bouché hier impossible – on s’en fout, on a bien d’autres choses – on ne s’en fout pas pourtant, mais les heures passent et comme les jours les semaines – je me souviens (sous le lien auto-citation) il n’y a que six mois, on retournait au cinéma – ou bien non ? je ne sais plus (quelque chose dans ou avec le cinéma : il ne m’a jamais nourri, sinon l’imaginaire) (apprendre à vivre serait plutôt le fait des livres, et du réel évidemment) – en tout cas trop de pluie

le plan de l’oculiste aussi – lunettes ordonnance tentative – faire braire – scanner low dose – plein le dow – mais ça ne fait rien, la pluie : ça finit par cesser, serait-ce dans quarante jours quarante nuits (J’aurais voulu, comme au déluge/ Voir sans arrêt tomber la pluie/ Pour la garder, sous mon refuge/Quarante jours, quarante nuits) – on passe, les arbres se meurent, arrachés, on ne voit plus de jachère – un peu le dégoût –

au cinéma Madres paralelas (Pedro Almodovar, 2021) (producteur Augustin) (ont intitulé leur maison de prod Le désir) (on l’aime bien – la direction d’actrices, les décors, les costumes – mais le scénario semble juxtaposé) (on l’aime bien pourtant – image (José Luis Alcaine) trop sèche mais pourtant si léchée)

 

 

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2 Comments

    mais on l’aime bien pourtant

    et si le cinéma n’apprend pas à vivre il peut mettre entre le réel et nous l’écran qui aide à vivre

  • @brigitte celerier : oh mais oui, on l’aime beaucoup, même (merci à toi/vous)