Pendant le weekend

2125 Lundi 4 Avril 2022

 

 

 

huit heures moins le quart – terreur – hier le froid de canard le vent le soleil le ciel bleu : le premier dimanche du mois les musées sont gratuits, on fut à Orsay (monde des grands jours, une fois par mois… comme quoi lorsque c’est gratuit, le monde va au musée) (ce n’est qu’une question de politique générale : quatorze réacteurs pressurisés européens ? fuck off)

une exposition due à Sophie Calle retrace la mémoire de cet hôtel qui se trouvait autour de la gare quand elle était gare – une merveille, deux pièces (des images des textes des objets : formidable – je ne sais quel travers m’a étreint mais je n’en pris que deux images (le menu du restaurant (parcequ’il y a du veau – je m’en vais le faire parvenir à Lulu deuch’Nord pour son anthoveaulogie) , le 6 mars 1968, à 13 francs cinquante ou quinze francs (je me souviens de ce temps où la baguette de pain valait 60 centimes – l’année suivante, j’embauchai prolo à l’usine de pneus à 2.87 de l’heure…) et celle-ci même pas le point (le plan du 5ème étage: le coin du bâtiment côté Seine)

où on peut lire (de haut en bas, de gauche à droite) : Argenterie, Argentier; Cuivre; Glacier; Glacière; Vaisselle; Légumier; Garde-Manger; G. Office; Charbon; le mieux serait d’y retourner (inutile de faire semblant de croire à la fiction pondue par l’artiste (on s’en fout même), mais les textes d’elle et de l’archéologue, Jean-Paul Demoule, sont extras) – le lion contractuel (#401)

rapproché mais flou

on en partit, on s’acheminait vers le boulevard, on y prit un café

et quelques pommes de terre frites (6 euros la portion) – le soir on commit un navarin d’agneau et une tapenade à la sardine pour A et G – une bien belle (mais froidissime) journée – il y avait heureusement la chaleur de l’amitié – se terminant par cette image du lever de soleil sur la mer Tyrrhénienne à moins que ce ne soit la Ligure (merci à toi U/S aka JPC)

 

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6 Comments

    et oui ça devait être rudement bien cette exposition (on a commencé avec budgets de même ordre mais moi en femelle j’étais sténo dactylo, si mauvaise qu’on m’a sortie de derrière la machine pour se servir de mon cerveau)
    bonne journée à vous Monsieur

  • Jean-Paul Demoule, je suivais ses cours (ou TD ?) rue Michelet quand j’hésitais encore entre histoire et archéo. Je vais tenter cette expo lors d’une des prochaines nocturnes, il y aura moins de monde je pense, sûre que ça va me plaire (hier j’ai fait ma Sophie Calle – toutes proportions gardées et si je peux me permettre – en suivant l’homme à l’écharpe rouge qui passe devant chez nous tous les jours à 13h54.

  • @brigitte celerier : oui et elle durera jusqu’en juin je crois bien – j’ai pris des cours de sténo-dactylo du côté de Convention dans ces années-là : je tape toujours avec deux doigts, merci bien (j’y étais le seul gars en même temps…) bonne journée à vous itou Madame

  • @L’employée aux écritures : aucun doute, l’expo vous plaira Employée – deux pièces seulement dans cette immense halle, mais quand même… les plaques de porte en fer émaillé sont rouge sang (ainsi que l’écharpe de celui dans les pas duquel vous mettez les vôtres) (la Calle indique qu’elle occupait la 501) (et je pense que votre ego est nettement moins disproportionné que celui de cette artiste…)

  • « Ego disproportionné », tu dois confondre avec un candidat-président…

    Sophie Calle avait une Fiat 500 avant qu’on ne lance un nouveau modèle (nous nous rencontrâmes par carrosseries interposées un jour boulevard Saint-Michel, ma Xantia Citroën fut le pot de fer mais sans gros dégâts).

    Une expo sûrement à suivre. 🙂

  • @DominiqueHasselmann :je ne confonds pas, non – je crains que cette faille n’affecte la totalité des candidats si tu veux mon avis – mais oui, à voir, cette (petite) expo