Pendant le weekend

2146 Vendredi 11 Novembre 2022

 

 

 

 

il y a des gens qui, quand elles disparaissent, font apparaître un blanc – le son est coupé, il n’y a plus rien, plus plus rien – j’ai un peu ce sentiment-là

discrète mais une voix magnifique elle nous a quitté.es – Maria Bethânia, du même ordre – ça ne fait rien, il suffit de partir de ce monde inutile – vu passer cette plage

au sud de Livourne, pins parasols maison d’architecte, oui – je me souviens – et puis cette espèce de selfie, en face de col Fab

lorsque je me rencontre ainsi, en une sorte de rêve éveillé, je porte toujours un fez – illustrant l’autre journal (qui ne sera que d’une quarantaine – épidémie ?) – j’avais presque oublié le passage par la bibliothèque, j’y allais voir un peu, tombant sur le président mais ne pouvant guère dire quoi que ce soit – passant au parc cependant

une espèce de topique – les maxillaires qui pèsent des tonnes, ça bat là-dedans sans trop avoir gonflé – me levant cette nuit, j’ai touché du bois – dolipraner à tout va – soupe au potiron – salade cuite – continuer (sans nouvelle ao palais : fin de partie – ce sont bien des chiens)

poser des images de ce parc renforce le lobbying que j’entreprends pour me remettre à travailler (les 45 jours de l’été) – le lieu reste (en gros) tel qu’en lui-même (poussent les arbres et passent les cyclistes peut-être) – prenant celle-ci je me disais ça ferait une belle couverture

il faudrait que j’aille dormir comme un bébé – celle-ci pour terminer (armistice, quand tu nous tiens ? mais plus personne pour brandir les drapeaux malheureux !!)

absolument oui – dégoût profond du contemporain

en face Colonel Redl (Istvan Szabo, 1985) (germano-austro-hongrois) turpitudes et manipulations (Klaus Maria Brandauer formidable)
dans la boite Compétition officielle (Mariano Cohn, Gaston Duprat, 2021) (argentin) trio d’acier (Penelope Cruz magique; Antonio Banderas et Oscar Martinez plutôt bien) (le tout manque de légèreté malgré une aisance dans la comédie) (on avait apprécié le précédent film de ces metteurs en scène argentin, Citoyen d’honneur)

chronique histoire du cinéma chez Lulu deuch’nord

 

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4 Comments

    si belles images.. calme mon retard (et voulais lire les carnets au petit déjeuner mais encore une fois suis marmotte, pense que c’est un cap de plus que je passe)
    désolée de me faire plus absente encore
    le fez vous va bien 🙂

  • @brigitte celerier : ah oui pour le fez oui – j’en ai rapporté un (rouge) à ma fille d’un voyage stambouliotte… le reposa toujours du bon (merci à vous)

  • La sphère se repose à l’horizontal(e) : pas mal !

    Ce parc est toujours bien (un temps, je le parcourais à vélo, je ne l’ai plus repris depuis que Paris est devenu une étape du Tour de France).

    Bon armistice ! 🙂

  • @Dominique Hasselmann: le parc est parfait (merci à toi)(même en hiver c’est pour dire)