Pendant le weekend

2531 Samedi 28 Septembre 2024

 

 

 

tout est comme octobre – le sentiment du passage du temps – se dire déjà la Toussaint ? la météo ? je me souviens de voir les ruraux d’alors (du côté de Coutances) avec leurs tas de pommes à cidre devant la maison de location (peut-être faisaient-ils d’ailleurs bouillir le cru) (on vit un jour passer un alambic ambulant) (le truc arrache à 60 degrés d’alcool – une odeur magnifique – un gout assez brûlant) j’avais près du bureau une image – cette époque-là a disparu il y a bien des lunes

je lisais quelque chose sur la rétrospective Akerman Chantal au jeu de Paume (on ira sans doute) sa Folie Almayer (dans ces cas-là je me sens tellement agi que j’en cesserais immédiatement) (instrumentalisé) – les rituels la chamade la chabraque – j’ai oublié le mot – je ne pratique pas : mais les rituels sont dans l’ordre de mes choses – je me mets au travail, et je fais du café – pourquoi travailler ? – ai-je des choses à dire ? Des comptes à régler ? Anticiper mes obsèques ? Rédiger un testament ? le baroque, non la cabale voilà – je ne suis pas adepte non, je le regrette mais je tiens pour mes feuilletons, mes séries, mes idées sans doute quelque chose d’un peu différent – c’est toujours là (comme pour madame Akerman que j’adore depuis que je la connais – et peu importe ses mœurs) (je dispose d’un surmoi en acier trempé dans un puritanisme écœurant) toujours là (la parole d’une de ces ordures (il en est plus de cent vingt en cette assemblée dite nationale – ils (et elles) ont été élu.es, pas vrai) après ce fait divers du boulevard Voltaire – on a appelé ça le gang des barbares (j’en ignorai le mode opératoire du meme ordre que celui des Brigades rouges…) – qui disait « c’est pour vous montrer que la prochaine fois, on ne vous ratera pas » – alors pratiquer un sport de combat (comme la sociologie) ?) – le café est passé, il ne faut pas qu’il bouille – je retourne à Aldo

 

dans la boite numérique Yurt ((le) dortoir) (Nehir Tuna, 2023) un premier film – et probablement un cinéaste – j’ai pensé à ce Désarrois de l’élève Törless (pas aimé le film -Volker Schlöndorff, 1966 – dont c’était le premier film, tu remarqueras – à cause du premier rôle – c’est encore mon coté puritain) – du beau cinéma, donc (souvent, dans ces circonstances, je me demande comment font ces réalisateurs pour parvenir à leur fin – je salue, bien bas – sans trop de forfanterie – de se mesurer avec le monde (celui mis en place par RTE dans ce pays, par exemple) : il renvoie dos à dos les dispositions atatürkistes et islamistes de son pays – cela s’appelle du courage)

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4 Comments

    et j’admire (sans imiter) les gens de courage, ils consolent des autres (les gentils aussi) – suis fatiguée et me demande comment vous faites tous (donc j’admire, donc j’en suis heureuse – sourire)

  • Le soleil – ou un astre lunaire – s’est mis à la fenêtre… 🙂

  • @brigitte celerier : voyant votre blog, je souris aussi. Merci à vous Brigitte

  • @Dominique Hasselmann : il fait quand même nuit. Noire. Merci à toi

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