Pendant le weekend

2590 Mercredi 27 Novembre 2024

 

 

(un jour il faudrait compter le nombre d’images manquées – je vois déjà les mots écrits « c’est un métier » pour photographier les choses – et les gens – et il lui faut ses outils nécessaires – mais en vrai non, j’adapte à ma pratique : il se peut qu’ainsi les images produites ne soient pas conventionnelles ni regardables comme telles – une autre esthétique) cependant elles existent – je les reprends – j’ai du boulot (avant hier, sur 20, j’en ai récupéré huit – il y avait un sujet, ce qui n’est pas le cas tous les jours : d’où les diverses séries) ici celle qui s’apparente aux gâchis de notre monde (de ce côté-ci du mur)

(ça sillonne la ville – un billet du block note (peut-être bien celui d’hier – celui donc de la veille) parle de ce gâchis de terreur subi par le monde (je continue sans me poser (trop) de questions) marche en avant, atelier d’écriture (je tords les consignes, pour écrire et me mettre au travail – je tente j’avance) un seul ami (le cormoran)

qu’on distingue à peine – une vingtaine d’images – la grisaille
à propos de la terreur (le cauchemar de la nuit de lundi à mardi a peuplé toute les heures – puis je me suis calmé) (j’ai réalisé aussi qu’il y a 36 ans de ça – 88 – j’avais, avec Histoire naturelle remporté le prix de la nouvelle d’Annonay (publiée chez Nathan sans que j’en sois jamais averti – ce genre de pratique, j’adore) (trois mille francs, que j’ai été obligé d’aller chercher à Toulouse – cette époque où le travail manquait : j’avais tenté d’intégrer l’équipe nouvellement formée de l’émission Question pour un champion et ce jour-là, 26 Novembre donc, se tenait le premier jour de tournage, il fallait choisir, ça a été l’écriture – erreur peut-être, bifurcation sûrement, faillite financière sans le moindre doute – l’ami AT lui, dans ces moments-là (il était déjà père de famille, certes) avait choisi Antenne 2 – dans ces époques-là un réalisateur prenait minimum une barre par jour, un troisième assistant dix fois moins) (ce sont ces réminiscences remémorances souvenirs qui m’ont apporté quelque calme) – ici une allégorie des démarches entreprises

elle avec son môme de six mois, adorable et puis son mari, vers onze et demi – l’urssaf écrit (l’union est à mes côtés, que demander de plus ?) gandi écrit – je ne sais pas ce que je fais, seule l’idée que je vais mourir m’interpelle et me questionne – alors il faut que je me dépêche –

la chronique 20 de Guy Bennett chez diacritik

un billet vénitien (sans cinéma mais avec des images anciennes)

l’automne au ginko

 

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2 Comments

    riche billet
    (et je fraternise pour les photos et les consignes – pas contente de ma contribuion au 2 mais en ai lâchement pris mon parti)
    merci pour le reste et bonne journée

  • @brigitte celerier : garder courage hein. Bienvenue en tout cas, merci à vous.

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