Pendant le weekend

Carnet de Voyage(s) #151.5 (2642)

 

 

 

derniers jours en péninsule – le lendemain, le train aux aurores, une étape à Barcelone de deux heures, puis Babylone vers dix heures le soir (toutes les viles sont Babylone, réellement) – avec leurs tours immenses qui prétendent tutoyer les ciels –

on laisse le Guadalquivir, ses rives en jardins – ses constructions

il y avait du gris de la pluie (pas mal) et puis le bleu au ciel

de l’autre côté du pont, le musée de la céramique (image robot) (qui s’intitule centre céramique de Triana)

(il faisait beau – mais pour nous il plut largement – c’était aussi de l’ordre du refuge – des merveilles partout pourtant)

(ici une image du centre d’art contemporain de la veille) – des couleurs magnifiques

même pour faire de la publicité ça avait quelque chose de joli – d’imprévu – sentimental romantique quelque chose de plus,un savoir-faire

cet échantillon de teintes sur un mur sec et rose

des signes incompréhensibles au profane –

azul – verde – negro – où qu’on porte le regard des couleurs et des lumières

presque rien au fond

un numéro sur une facade, une adresse – pour faire joli beau magnifique

presque naïf, des étoiles sur fond bleu

splendides

motifs associations ces verts ces clairs

si beaux si merveilleux nuages

on passe, ici un des rois du monde (#485)

on aperçoit le reflet de la cour, les tubes qui la décorent, une fabrique transformée en musée (ça ressemble à ça, par ciel ouvert et clément

à taille humaine) –

ce bleu sans cartel – ce plat ensoleillé

on sort (c’est vrai qu’il pleut des cordes) mais quelque chose de lumineux restera (ici la lagune vers Sète vue du train de retour)

fin

 

 

au ciné clichy Les braises (Thomas Kruithof, 2025) on salue la prise de position (la caméra est du côté des gilets jaunes – le propos aussi, on n’y voit guère de prise de pouvoir par les fachos : on voit la répression de ce bord-là, oui mais on se souvient des rond-points (quand même on n’y fut pas) de l’entente de l’entraide et de la joie de vivre et de tenter de changer le monde (on s’en souvient, on n’oublie pas) – pas mal de nuances bienvenues (après le jeu (il n’y en a pas c’est vrai) de Virginie Efira est ce qu’il est (quelque clause au contrat doit l’obliger à se montrer plus ou moins déshabillée je suppose – ça me rappelle (d’ailleurs il s’agit du même jeu et de la même comédie) Le mépris (jlg, 1963) et sa vedette – il est vrai aussi qu’ici, la star n’est pas blonde…) puisqu’elle est devenue (en quelque sorte) la puissance financière, qu’elle le soit et grand bien lui fasse – on salue cependant le courage de s’engager dans une telle voie : ici elle devrait suivre le groupe plutôt que de tenter de le mener… et pour une fois qu’un film français s’empare de l’actualité sociale du pays (le flirt avec le suspens, l’emprise, l’asphyxie est fort bien menée et mise en scène))

 

 

 

 

 

 

 

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1 Comment

    (ces mosaïques répondent à celles que j’ai vues hier soir dans le docu sur Escher

    donc tout est dans tout) (et réciproquement))

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