Pendant le weekend

2657 Lundi Un Décembre 2025

 

le dimanche le marché est insupportable, pas seulement parce que ça tracte à tous les étages ni que les poussettes laisses à clebs cannes et autres pébroks empêchent la progression fluide – pas seulement mais quand même – des centaines de poulets changent de main – des tonnes de légumes – le froid agresse, le fleuriste n’y était pas comme le fromager – juste ça en redescendant

les néons pourraient donner lieu à une série (oui, comme hier) – c’est un peu comme pour tout notamment l’écriture, la question se pose : mais pourquoi faire ? je n’ai pas de réponse – l’après-midi à ground control (espace très recommandable à la librairie parfaitement conçue (on y trouve le Jachère (Philippe Aigrain) qui voisine avec le Féroce (Benoit Vincent) et la traduction des Métamorphoses de Marie Cosnay et bien d’autres) (on s’y procura un livre pour l’anniversaire de A. et un exemplaire du Fado Alexandrino (ALA, 1983) il y avait les dix ans d’utopia 56 (tables rondes et braderies) mais n’y connaissant personne, on passait là : il y avait une exposition au sujet des années 80 (ici Freddy Mercury dans le poste qui raconte les tournées de Queen en Afrique ou ailleurs)

là la sortie ou vers

(peu de monde dehors, c’est possible, mais au printemps et à l’été…) en sortant  – à droite Corbera, c’est vrai – mais on prit à gauche et sous l’allée verte attendait une allégorie du temps sans pitié

hommage à Malevitch, ai-je cru ressentir (rectangle beige sur fond du même métal)

suspend ton vol disait l’autre

c’est pas gagné – la marche encore puis le repas (ici l’entrée)

(un poivron grillé, quatre olives et vingt câpres)

 

l’oubli du film Hard Eight – Double mise – Sydney (Paul Thomas Anderson, 1996) premier long métrage il me semble – armes à feu trahison casinos et bons sentiments (on pense à Scorcese, mais sans la rédemption) pour film noir étazunien tout à fait réussi)

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