Pendant le weekend

1267 Lundi 2 décembre

 

 

 

en arrivant on croise l’inamovible garçon portant capuche et street-recorder dans les bras comme son enfant

(il diffuse à presque fond la caisse du Moon Martin – ce qui prouve qu’il ne peut pas être complètement mauvais) – que le regard se porte sur la droite et voici la police montée

on a fait son travail, et on en a fini vers dix neuf – on est sorti rejoindre ses pénates mais par l’arrière où on a croisé ceci

on s’approche

des deux hémisphères, l’un est fermé pour travaux jusqu’on ne sait quand – mais puisqu’un groupe puissant de production/diffusion/exploitation est à la manœuvre, on ne ressent pas de crainte (on est dans le bon mood, quand on travaille) (on pense aux deux frères – Émile et Charles (Charly et Milou) fondateurs – et aux deux autres de nos jours Jérôme et Nicolas (Gégé – au Pathé  -et Nico – à la Gaumont – non, mais ça va bien le cinéma français t’inquiète) (les premiers sont les Pathé, les seconds les Seydoux) – le deuxième abritera (si tout va bien) la retransmission du téléthon (demi-bulle de plastique, tentes et autres barnums à l’avenant – un vrai plateau de luxe – une merveille de la technologie et de l’up-to-date) on tourne la tête à droite – le chapiteau de cirque, pour les enfants c’est magnifique)

passer le pont, découvrir l’autre face de la mi-sphère télévisuelle (il va falloir donner pas mal pour entrer dans les frais, tu sais)

l’effet est saisissant – travailler, continuer, le froid, le vent, les manèges, les gens les enfants – puis le conservatoire supérieur de musique et danse dans ses nouveaux atours – les travaux se terminent – la Villette, ces ex-abattoirs, ce scandale qui aida crâne d’œuf (toujours parmi nous en son habit vert et ses rares tifs, paré de son épée, ses émoluments et autres avantages républicains) à parvenir au pouvoir (ses chasses ses diamants son béton ses avions)

la capitale, en son nord-est.

 

DisParution sur l’Air Nu Ville & cinéma de l’entretien interview après la projection de « Daguerréotypes » (Agnès Varda, 1975) avec Nurith Aviv (directrice de la photo) – entre cet article et ceux de la « rue Varda » d’ici

 

Share

1 Comment

    La musique mérite des bâtiments qui l’apprennent, l’entretiennent, la propagent et, comme toute musique, laisse les commentaires libres ! 🙂