Pendant le weekend

1999 Mardi 30 Novembre 2021

 

 

 

voilà trente et un ans, et une bonne heure, je faisais connaissance avec ma première progéniture – fait froid hein – mais à ce moment-là c’était égal – hier soir sur le boulevard, j’ai croisé Oui-oui et sa voiture jaune

je ne pouvais faire moins que de la doubler – vu mon autre progéniture qui repart bientôt-

marcher aux Batignolles – la nuit vient à cinq heures – ce soir ce sera poulet à l’indienne

parfois, sans le sou, je m’effondre – je continue à marcher – je reprends quelque force

(le cinéma peut servir à ça aussi) – bof – je marche encore (la pommade fait son effet sur les plaques, j’ai manqué le train de l’écriture, je me suis fourvoyé dans des billets qui ne me sont guère utiles – j’avance quand même) j’explore le coin

on y discerne la gare (cet espèce de petit temple, avec une coupole, au centre un peu en dessous de l’image) (Mourmansk, au delà du cercle polaire – et on se plaint du froid…) celui de Gentilly (demain dans maison[s]témoin) – et cette image (Edward Hopper, le garçon et la lune 1914) glanée quelque part

 

 

en face Mata Hari agent H21 (Jean-Louis Richard, 1964) (le réal (petit rôle dans À bout de souffle (JLG1960)) est le premier époux de la Moreau, dans le rôle titre (Greta Garbo était mieux, si tu vas par là) (Georges Fitzmaurice, 1931) –

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4 Comments

    et avec la progéniture en moins, le talent aussi, quelques ans en plus, je me sens si semblable en ce moment
    alors vous suis avançons

  • Il est vrai que quelques stages en Sibérie nous aideraient à relativiser les plaintes ici contre le froid.

    Mais laissons la « colonie pénitentiaire » à Poutine ! 🙂

  • @brigitte celerier : on fait comme ça (et merci encore)

  • @Dominique Hasselmann : d’ailleurs ça s’est radouci tu remarqueras… (merci à toi)