Pendant le weekend

2155 Mercredi 4 Mai 2022

 

 

 

les jours sont faits de lecture (biographie de Pasolini par René de Ceccaty, Pour une contre-histoire du cinéma de Francis Lacassin) de tonte entretien jardinier de malax sable chaux – les courbatures, le monde qui bouge au loin (la lois scélérate des étazunien la guerre les crimes) – cuisiner

téléphoner un peu, voir les voisins (ici, le téléchargement (quel vocabulaire…) d’une image dure entre cent cinquante  et deux cents secondes) je n’écris rien non plus tu me diras  (les résultats – déjà énoncés je crois – mais il est bon de ne pas oublier – donnent (bonjour l’ambiance) ici cinquante deux à la pouffe pour quarante huit au bouffon) – la réalité des choses

l’histoire du cinéma italien de Martin Scorcese, les souvenirs des années d’étude (ça me ferait peut-être du bien)

demain il est prévu d’aller soutenir la sortie du livre Coma Glasgow 3 – route dans la nuit, lunettes cassées, point au foie – (mon ami libraire campe avec son officine dans une galerie marchande en attendant la fin des travaux pharaoniques de l’ex-comptoir des Leguay – intitulé « Le soleil d’or », je me souviens) (je me souviens de mélico) on a cessé toute consommation d’alcool sans la moindre difficulté  pour le café c’est moins simple – c’est le froid qui envahit un peu (les cœurs jaunes des fleurs sont partis dans le contraste)

on tirera des lignes électriques, on tentera de ne pas choir – il y a quelque chose de détestable à s’en aller – tenir (mais pour quoi ? pour qui surtout sans doute…)

marcher oui, les grands tours – un peu de vélo ? non pas aujourd’hui – le brouillard et le gel qui a matraqué la glycine (avant la tonte

puis ensuite (voilà le brouillard)

) on ne va pas se plaindre non plus – en six mois j’ai pris dix ans, comme quand j’ai eu vingt-sept ans – marcher encore et lire encore – back in babylone en début de semaine prochaine si dieu veut

 

au ciné La brigade (Louis-Julien Petit, 2022 – dont on avait apprécié Discount (2014) et  Les Invisibles (2018)) pour bien il n’en faudrait dire que du bien mais qui manque franchement de scénario (et peut-être bien de mise en scène) (ça commence à faire) – on a apprécié cependant le parti pris pour les jeunes gens réfugiés et la présence de Audrey Lamy (qui porte le truc – elle était déjà des Invisibles)

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3 Comments

    PLAISIR de vous lire à nouveau
    PLAISIR de constater que la lenteur extrême de leur téléchargement ne vous ait pas empêché de nous présenter ces images

  • @brigitte celerier : trop aimable à vous – merci de votre présence

  • Je pensais que tu ne bloguerais pas (tu as dû blaguer)…

    J’ai toujours le livre de René de Ceccaty en poche chez moi.

    Le brouillard est comme un brouillon d’image. 😉