2644 Mardi 18 Novembre 2025
c’est sans doute qu’on a besoin de couleurs – ou de lumières – et que sans les autres les unes ne vont pas

on ne les voit pas, mais casques en tête et uniformes oranges ils se mettent à plusieurs (noirs de peau tu sais bien) et soufflent sur celles qui se ramassent à la pelle, bruit d’enfer – le parc les reflets

deux heures l’après-midi on n’y court plus guère on flâne – on ne gymastique plus non plus c’est bon pour le matin – mais les couleurs – la fatigue le lumbago qui revient – cette pitié – marcher s’exercer se plier se tordre se retourner s’étirer – en cuisine des feuilles de bricks augmentées de chèvre poivrons feuilles de blettes revenues oignons ail (sans image mais réussies) (j’ai pensé à lui qui me disait qu’il donnerait son royaume pour un œuf frit – on en mettait dans les bricks là-bas comme on dit, avec quelque peu de purée de pommes de terre et deux ou trois olives) (c’est sans nostalgie)

en réalité il y a trop de lumière rasante (quelque peu surexposées mais c’est quand même joli) – en lecture (copieuse) cette revue plus le sourire hdr plus la grande arche plus le Bordure du quai je ne manque de rien pour m’occuper – l’esprit la mémoire les sentiments le corps qui plie se tord se tourne – sans doute je préférerai ne pas mais je m’endors et rêve

(plan américain)
dans la boite numérique Le mélange des genres (Michel Leclerc, 2025) (Léa Drucker en fliquette – lieutenant ici – se défend assez bien – le scénario contemporain mais sans transgenres) comédie « à la française » (on aimerait peut-être Les goûts et les couleurs avec la même mise en scène et les mêmes scénaristes – Baya Kasmi – les mêmes acteurices disons) mention spéciale à Mehla Bedia (et Julia Piaton) (et Judith Chemla aussi) – un certain œcuménisme assez plaisant (ce matin, me réveillant j’avais à l’esprit le Matrice de Gérard Manset qui rappelait que les deux héros s’envoie en l’air dans une représentation d’utérus dans les rouges rosées…) (c’est pour te dire…)

