Pendant le weekend

Jours, ils font siècles

Exposition De stijl

Une organisation de l’espace liée au mouvement. À partir de 1920 (et tout au long de scénographie) s’expose, se révèle une nouvelle compréhension de l’espace et du temps.  Et sa relativité.

Bart Van der Leck

En considérant la ville comme lieu de circulation habitable, nous entrons dans une autre vision de la ville, vue comme un lieu de circulation d’énergie et de vitalité mais aussi d’abstraction.

Plus tard , l’aliénation et la violence.

Marinetti

Le Bruit accompagne cette transition vers la modernité.

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Avec l’invention des machines,  … « dans l’atmosphère retentissante des grandes villes aussi bien que dans les campagnes autrefois silencieuses, la machine crée aujourd’hui un si grand nombre de bruits variés que le son pur par sa petitesse et sa monotonie ne suscite plus aucune émotion « . « Nous nous amuserons à orchestrer idéalement les portes à coulisses des magasins, le brouhaha des foules, les tintamarres différents des gares, des forges, des filatures, des imprimeries, des usines électriques et des chemins de fer souterrains. Il ne faut pas oublier les bruits absolument nouveaux de la guerre moderne« . Luigi Russolo

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Exprimer l’âme musicale des foules, des grands chantiers industriels, des trains, des transatlantiques, des cuirassés.

Et de la Guerre Moderne….

Quand les Modernes,  nécessairement exposés à la vitesse doivent s’adapter à leur époque.

« La splendeur du monde s’est enrichie d’une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse » . Marinetti

Bart Van der Leck

L’obsession du mouvement, du dynamisme et du progrès érigée en Utopie.

Marinetti

Vivre au rythme rugissant de cette modernité et pour certains, précurseurs des prophètes de la guerre technologique et des totalitarismes.

La guerre « comme seule hygiène du monde ». Marinetti


Mondrian

Mais ailleurs, pourtant, le mouvement appelle déjà le repos. « Mouvement et arrêt. Bouger en espace et bouger en temps. Multitudes d’images et multitudes de pensées…Jours, ils font siècles. » Mondrian.

La mise en repos nécessaire quand la vitesse  pétrifie le réel et le temps.

« Qui règle le rythme intérieur ? Oh, que l’un serait toujours pareil à l’autre. Fait-on bouger le promeneur lent ou se meut-il ? L’artiste fait bouger et on le bouge. … Qui fait bouger met aussi en repos. Ce qui est mis en repos esthétiquement est art. » Mondrian.


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